Jayapura, Jubi – Quatre questions fondamentales relatives à l’éducation dans la province de Papouasie, à savoir l’indice de développement humain, l’éradication de l’analphabétisme, l’accréditation des écoles et la construction de bâtiments scolaires permanents, seront au centre des préoccupations du Bureau de l’éducation, de la bibliothèque et des archives régionales de Papouasie (DPPAD) en 2024.
C’est ce qu’a dit le chef du DPPAD Papouasie, Christian Sohilait, en marge de l’événement du nouvel an de l’institution, vendredi (12/1/2024) à Jayapura. « Les quatre problèmes d’éducation seront notre priorité cette année », a-t-il dit.
Selon Christian, l’indice de développement humain (IDH) de la Papouasie est toujours inférieur à 70, à 63,01, d’après les données de l’Agence centrale des statistiques (BPS) de Papouasie.
Christian a indiqué que le pourcentage de la population analphabète en Papouasie est encore de 19 %, ce qui est bien inférieur au pourcentage de la population analphabète au niveau national, qui n’est que de 1 %. En outre, plus de 300 écoles en Papouasie n’ont pas été accréditées.
Il a également indiqué que sur les 2 800 écoles, 2 % n’ont pas de bâtiments scolaires permanents. « On doit résoudre ces quatre grands problèmes », a déclaré Christian.
Il a indiqué que les quatre problèmes persistaient parce que l’énergie du DPPAD de Papouasie en 2023 avait été épuisée pour résoudre des questions ne relevant pas de ses tâches principales, notamment le transfert des enseignants et du personnel enseignant et le transfert des actifs après la ratification de la Loi n° 2 de 2021 concernant le deuxième amendement à la Loi n° 21 de 2001 concernant l’autonomie spéciale de la province de Papouasie, ainsi que l’expansion de la province de Papouasie en trois nouvelles provinces.
En outre, le budget de la DPPAD Papouasie a également chuté, ce qui se traduit par une gestion moins efficace des différents problèmes du secteur de l’éducation en Papouasie. « Avec des fonds minimes, la DPPAD de Papouasie doit faire face à des charges importantes, comme la gestion des fonds d’Aide au fonctionnement des écoles (BOS), l’accréditation des enseignants et des directeurs, et diverses autres choses que les nouvelles provinces ne peuvent pas faire »
« L’année dernière, en gros, on était occupé à régler toutes les questions liées à la formation de trois nouvelles provinces. Par ailleurs, on n’a pas pu expérimenter pour résoudre des problèmes car le budget a énormément baissé. J’invite maintenant tout le personnel à se concentrer sur la résolution de ces quatre problèmes importants », a déclaré Christian. (*)
