16 cas de VIH-SIDA découverts à Merauke, dont trois sont décédés

Merauke
Damario Sriyono, secrétaire du KPA de la régence de Merauke - JUBI/Emanuel Riberu

Merauke, Jubi – La Commission de lutte contre le SIDA (KPA) a noté que de janvier à mars 2024, il y a eu 16 cas de VIH/SIDA dans la régence de Merauke, en Papouasie du Sud. Trois d’entre eux sont décédés.

Mardi (19/3/2024), le secrétaire du KPA de la régence de Merauke, Damario Sriyono, a dit que des civils figuraient parmi les dizaines de cas de VIH/sida recensés au début de l’année.

« En janvier-mars 2024, le nombre de personnes atteintes du VIH/SIDA était assez élevé, avec 14 cas de VIH et 2 cas de SIDA. Trois d’entre eux sont décédés », a précisé Damario Sriyono.

« Les victimes sont des civils qui sont plus vulnérables que les travailleurs à risque, par exemple les prostituées, car parce qu’ils sont mieux suivis et passent des examens réguliers », a-t-il poursuivi.

Damario Sriyono a rapporté que depuis la découverte des cas de VIH-SIDA dans la régence de Merauke en 1999 jusqu’à aujourd’hui, 2 827 cas ont été recensés. Les femmes au foyer sont les plus touchées, avec 21,4 % des cas.

« Chaque année, le nombre de cas reste élevé, avec une moyenne de 100 patients par an. En 2023, il y a eu 107 cas et en 2022, 126 cas. La question du VIH-SIDA à Merauke doit être la préoccupation de toutes les parties, en particulier du gouvernement », a-t-il affirmé.

Damario Sriyono a ajouté que le problème du VIH-SIDA dans la régence est comme un iceberg qui deviendra une bombe à retardement s’il n’est pas prévenu et traité sérieusement. La prévention est très importante pour supprimer la transmission de la maladie mortelle.

« Le soutien budgétaire des gouvernements locaux à la prévention et à la lutte contre le VIH/SIDA est encore très minime. En réalité, la prévention est beaucoup moins coûteuse que le traitement et les soins. C’est pourquoi on espère que les autorités locales vont accorder une attention plus sérieuse », a-t-il conclu. (*)

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