Position des étudiants d’Intan Jaya sur l’explosion au village de Titigi

Intan Jaya
Une manifestation de l'Association des étudiants et des élèves d'Intan Jaya étudiant à Jayapura a eu lieu samedi (18/11/2023) au dortoir des étudiants d'Intan Jaya de Jayapura, en réponse à l'explosion survenue dans le village de Titigi, district de Sugapa - Jubi/Documentation par IPMI-J

Jayapura, Jubi – Le 9 novembre 2023, une élève de l’école élémentaire de la Fondation pour l’éducation et l’école catholique (SD YPPK) de Titigi, MH (10 ans), a été grièvement blessée après avoir été touchée par une explosion dans le village de Titigi, district de Sugapa, régence d’Intan Jaya, province de Papouasie centrale.

En réponse, l’Association des étudiants et des élèves d’Intan Jaya étudiant à Jayapura (IPMI-J) a transmis plusieurs messages au gouvernement local et aux dirigeants des Forces armées indonésiennes (TNI) et de la Police nationale (Polri).

Le président de l’IPMI-J, Yanius Kogoya, a dit que cet incident était un problème très grave et qu’il nécessitait l’attention du gouvernement central et des autorités locales, dans l’intérêt de l’éducation de la prochaine génération à Intan Jaya.

« On demande le retrait immédiat des membres des TNI dans le village de Titigi, district de Sugapa », a indiqué Yanius Kogoya lors de sa visite à la rédaction du Jubi, lundi (20/11/2023).

En outre, IPMI-J a également demandé au Commandement de la zone militaire (Kodam) XVII / Cenderawasih et à la Polri d’être responsables de l’explosion qui a blessé une étudiante du SD YPPK de Titigi. IPMI-J rejette également toutes les formes de politiques du gouvernement central qui sont facilitées par l’armée et ne bénéficient pas à la société civile d’Intan Jaya.

« On rejette aussi les diverses formes d’investissement qui sont prévues pour entrer à Intan Jaya. On demande à l’État de retirer immédiatement les militaires indonésiens qui contrôlent la terre de Papouasie, surtout à Intan Jaya »“, a-t-il ajouté.

L’IPMI-J a également rejeté la déclaration du responsable des relations publiques de la police provinciale de Papouasie, qui a affirmé que le village de Titigi était une base de l’Armée de libération nationale de la Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB). Cette déclaration est considérée comme un mensonge public parce que le village n’est qu’un lieu où vivent des civils.

« L’État doit privilégier et valoriser l’éducation. Avec l’explosion, les forces de sécurité doivent être responsables », a-t-il déclaré. (*)

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