Les dossiers de 6 soldats de l’armée de terre soupçonnés de meurtre sont remis au procureur militaire

meurtre
Chef de l'information du Commandement de la zone militaire XVII/Cenderawasih, Herman Taryaman - Jubi/Alex

Jayapura, Jubi – Les dossiers de six soldats de l’armée de terre soupçonnés d’avoir assassiné et mutilé quatre résidents de la régence de Nduga à Mimika ont été remis aux procureurs militaires pour la suite de la procédure judiciaire.

Chef de l’information du Commandement de la zone militaire (Komando Daerah Militer/Kodam) XVII/Cenderawasih, Herman Taryaman a précisé que sur les six suspects, l’un d’entre eux était un officier de rang intermédiaire, un major portant les initiales HFD, de sorte que son dossier a été transféré au bureau du procureur militaire IV de Makassar et que le tribunal se tiendra à Surabaya.

Parallèlement, les dossiers de cinq autres suspects (DK, PR, RAS, RPC et ROM) ont été transférés au bureau du procureur militaire IV-20 de Jayapura.

« En ce moment, on s’attache à résoudre cette affaire rapidement et selon les attentes de la communauté et bien sûr de nous tous », a confié Herman à Jubi par message WhatsApp, jeudi (27/10/2022).

Lorsqu’on lui a demandé si les accusations étaient toujours les mêmes, il l’a confirmé et a expliqué qu’il s’agissait de plusieurs articles, à savoir le meurtre avec préméditation (l’article 340 du Code pénal), le vol avec violence (l’article 365 du Code pénal) et le meurtre (l’article 338 du Code pénal). « Les charges sont toujours les mêmes », a-t-il confirmé.

Le chef du bureau du procureur militaire IV-20, Yunus Ginting, a affirmé que son bureau avait reçu les dossiers des cinq soldats de l’armée de terre et qu’ils étaient en cours d’examen pour être ensuite soumis au tribunal militaire.

« Tous les suspects sont maintenant dans le centre de détention militaire de Waena, Jayapura. Ils ne seront pas libérés jusqu’à la fin de la procédure judiciaire. Voilà une partie de la justice », a ajouté Yunus.

Il a souligné que l’affaire de meurtre et de mutilation impliquant six membres de l’armée de terre est devenue une préoccupation publique qui doit être le sujet d’une préoccupation commune.

« La justice est actuellement en cours et en processus. On va mener le processus de poursuite aussi bien que possible, pour que ces suspects n’échappent pas à la loi », a-t-il déclaré. (*)

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