L’équipe de coopération pour la prévention de la torture visite la Papouasie

Papouasie

Jayapura, Jubi – L’équipe de Coopération pour la prévention de la torture (KuPP) a visité le quartier général de la police provinciale (Polda) de Papouasie et trois bureaux de la police de station (Polres) en Papouasie. Au cours de la visite, la KuPP a rencontré des fonctionnaires de police et a vu les conditions de prisonniers dans les quatre sièges de la police.

L’équipe de KuPP est une équipe inter-agences formée sous le mandat de la Loi n° 5 de 1998 sur la Ratification de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Au cours de sa visite en Papouasie, l’équipe KuPP s’est rendue au quartier général de la Polda de Papouasie, au bureau de la police municipale de Jayapura, au bureau de la Polres de Jayapura, ainsi qu’au bureau de la Polres de Keerom.

Le responsable du programme de l’équipe KuPP, Anton Prajasto, a dit que la Papouasie est une destination prioritaire pour l’équipe de KuPP, parce que c’est une région sujette à des conflits. « On est juste au début », a dit Prajasto après avoir rencontré des responsables de la Polda de Papouasie à Jayapura, mardi (25/7/2023).

Anton a expliqué que la visite avait pour but de voir les progrès réalisés dans le traitement des prisonniers en Papouasie. L’équipe de KuPP a également noté les difficultés rencontrées par la police en matière de détention.

En outre, l’équipe de KuPP a également relevé des questions concernant les aspects techniques de la détention, notamment la capacité des salles de détention ; la séparation entre les salles de détention pour les femmes, les hommes et les enfants ; et la pratique de la torture ou d’autres actes cruels à l’encontre des détenus. « En gros, on essaie d’améliorer le mécanisme de détention de la police pour l’améliorer », a-t-il indiqué.

Selon Anton, la visite de l’équipe du KuPP en Papouasie en 2021 a enregistré diverses découvertes, dont l’absence d’une ligne de séparation entre les centres de détention pour hommes et pour femmes. « Donc, on veut vérifier si le problème a été résolu ou non. On ne veut pas que les mauvaises pratiques continuent », a-t-il déclaré. (*)

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