Le TPNPB publie des informations sur la série d’attaques perpétrées dans Pegunungan Bintang

TPNPB
Seby Sambom, porte-parole de l'Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB). - Documentation personnelle

Jayapura, Jubi – Le porte-parole de l’Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (Tentara Pembebasan Nasional Papua Barat/TPNPB), Sebby Sambom, a dit qu’au début du mois de janvier 2023, le quartier général du commandement national de TPNPB de l’Organisation pour une Papouasie libre (Organisasi Papua Merdeka/OPM) avait reçu des rapports officiels des dirigeants de TPNPB dans plusieurs commandement de la défense régionaux (Komando Daerah Pertahanan/Kodap) concernant une série d’attaques contre des ennemis terroristes, à savoir les militaires et les policiers indonésiens en Papouasie.

« Le 7 janvier 2023, le Kodap XXXV Bintang Timur Pegunungan Bintang a attaqué et abattu des membres des services de renseignement des Forces armées indonésiennes (Tentara Nasional Indonesia/TNI / Police Nationale (Kepolisian Republik Indonesia/Polri), a tiré sur des voitures de patrouille de TNI/Polri, a tiré sur un avion, et a également brûlé une station de transmission de base 4G », a dit Sambom, poursuivant une déclaration du chef d’état-major général du TPNPB, le major général Teryanus Satto, dimanche (8/1/2022).

Sambom a indiqué qu’ils ont mené les attaques à différents temps et lieux en Papouasie au début du mois de janvier 2023.

« Les différentes attaques ont tué plusieurs membres des services de renseignement de TNI/Polri, ont brûlé une station de transmission de base 4G et ont brûlé des voitures de patrouille de TNI/Polri. En outre, on a brûlé le marché Sentani et tiré sur l’avion de Dimonim Air qui transporte toujours les membres de TNI/Polri », a-t-il précisé.

Sambom a poursuivi en disant que le samedi (7/1/2023), il y a eu une autre fusillade avec TNI/Polri dans le district d’Oksibil, village d’Ipukdol / Matap, Pegunungan Bintang, Papouasie. Le rapport provient de Kodap XXXV Bintang Timur. Les chefs du Kodap XXXV Bintang Timur sont le commandant Anania Ati Mimin, le commandant adjoint Daus Dumky Mimin ; le commandant des opérations Yospen Mimin, le chef de l’information Oskar Kasipmabin, le commandant des opérations du bataillon 3 Meme Troupes de Neige, Latinus Mimin.

« Kodap XXXV Bintang Timur a eu une autre fusillade avec TNI/Polri dans Pegunungan Bintang, dans le village d’Esipding, district de Serambakon. On a réussi à abattre deux membres des services de renseignement déguisés en chauffeurs de motos-taxis », a-t-il raconté.

Sambom a ajouté que le TPNPB prétendait avoir abattu un avion transportant les forces de sécurité coloniales indonésiennes sur la route SMKN 1 à Oksibil, Pegungan Bintang.

La troisième attaque a eu lieu à 13 h 10 dans le village d’Ipukdol, régence de Pegunungan Bintang, Papouasie. Les troupes de TPNPB sous la direction d’Ananias Ati Mimin, Yospen Mimin et Elly Kasipka ont réussi à tirer sur une voiture de patrouille contenant des policiers.

« Deux camions qui passaient avec des membres de TNI/Polri ont été abattus », a-t-il détaillé.

Sambom a annoncé que le TPNPB avait lancé un avertissement ferme à tous les immigrants indonésiens pour qu’ils quittent immédiatement la Nouvelle-Guinée occidentale, car la guerre révolutionnaire totale allait bientôt commencer.

« Mais s’ils s’entêtent et persistent, alors on est prêts à les tuer car ils font partie des forces de sécurité indonésiennes. Une fois de plus, on vous demande de quitter notre terre de Papouasie. Plus précisément de la région de Kodap XXXV Bintang Timur dans la régence de Pegunungan Bintang. Quittez immédiatement nos terres de Sorong à Merauke. Si vous résistez encore, alors on va vous exécuter », a-t-il annoncé.

Sambom a poursuivi que toutes les attaques étaient la responsabilité du commandant et des troupes du TPNPB de Kodap XXXV.

« Sous le commandement du général Goliath Naaman Tabuni et du commandant des opérations générales, le major général Lekagak Telenggen, nous sommes responsables de la guerre de libération nationale de la Papouasie occidentale », a-t-il affirmé. (*)

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