Le rapport préliminaire sur le meurtre de Michelle Kurisi est envoyé à la Commission nationale des droits de l’homme

Michelle Kurisi
Frits Ramandey (deuxième à partir de la gauche), chef de la Commission nationale des droits de l'homme de Papouasie, lors de la veillée funèbre de Michelle Kurisi. - Documentation de Frits Ramandey

Jayapura, Jubi – Le chef de la Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie, Frits Ramandey, a dit que son bureau avait envoyé mardi (5/9/2023) un rapport préliminaire sur le meurtre de Michelle Kurisi à la Commission nationale des droits de l’homme. Selon lui, le rapport initial sera analysé afin de déterminer la manière dont le meurtre de Michelle Kurisi sera traité.

« On a fait un résumé du dossier et on l’a envoyé à la Commission nationale des droits de l’homme », a indiqué Ramandey à la presse mardi après-midi à Jayapura.

Ramandey a ajouté que son bureau avait également demandé des informations à la famille de Michelle Kurisi le 4 septembre 2023.

« On a entendu le témoignage de la famille de la victime. La mère de la victime nous a dit que certaines parties avaient promis de l’aider. Elle l’on a informé aussi des noms de ces parties », a-t-il mentionné.

Michelle Kurisi Ndoga aurait été tuée par l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB). Ce meurtre a défrayé la chronique parce qu’une vidéo de l’interrogatoire de la victime a été largement diffusée.

Ramandey a affirmé que les responsables de la Commission nationale des droits de l’homme avaient demandé au bureau de représentation de Papouasie de prêter attention à l’assassinat de Michelle Kurisi.

« La Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie a la responsabilité de révéler clairement le meurtre de Michelle Kurisi et de lutter pour l’avenir des enfants de Michelle Kurisi », a-t-il poursuivi.

Ramandey a continué que si le meurtre de Michelle Kurisi n’était pas élucidé, cette affaire ajoutera à la longue liste des violences qui ont eu lieu en Papouasie et en Indonésie. Ramandey a déclaré que le meurtre aurait dû être résolu parce qu’il existait déjà des preuves préliminaires sous la forme d’une chronologie des événements et de résultats d’autopsie par la police.

« La Commission nationale des droits de l’homme est convaincue que la police va révéler le meurtre de Michelle Kurisi, car il existe déjà plus d’une preuve et d’indices tels que la chronologie des événements, les faits de décès et les résultats de l’autopsie du corps de la victime », a-t-il déclaré.

Ramandey a fait savoir que la famille de la victime souhaite que la lumière soit faite sur le meurtre de Michelle Kurisi. Ramandey a assuré que son bureau travaillerait en étroite collaboration avec la police pour élucider le meurtre de Michelle Kurisi.

« La mère de la victime a demandé que la chronologie du décès soit révélée immédiatement et que les deux enfants laissés par Michelle Kurisi soient bien pris en charge. La Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie a déjà travaillé avec la police pour mettre au jour des cas de mutilation à Timika et dans d’autres affaires. Le cas de Michelle Kurisi peut être résolu », a-t-il promis. (*)

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