La Commission nationale des droits de l’homme demande à la police de mener une enquête approfondie sur le meurtre de Michelle Kurisi

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Uli Parulian Sihombing, coordinateur de la sous-commission chargée de l'application des droits de l'homme, a fait une déclaration concernant le meurtre de Michelle Kurisi. - Documentation par les Relations publiques de la Commission nationale des droits de l'homme

Jayapura, Jubi – La Commission nationale des droits de l’homme a demandé à la police de mener une enquête approfondie sur le meurtre de Michelle Kurisi Ndoga qui a eu lieu dans la régence de Lanny Jaya, dans la province de Papouasie des hautes terres. C’est ce qu’a dit le coordinateur de la sous-commission sur l’application des droits de l’homme, Uli Parulian Sihombing, vendredi (1/9/2023) à Jakarta.

Michelle Kurisi Ndoga aurait été tuée par l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB). Ce meurtre a défrayé la chronique parce qu’une vidéo de l’interrogatoire de la victime a été largement diffusée.

Uli a rappelé que la violence à l’encontre de quiconque ne peut être justifiée dans aucun contexte, y compris le meurtre de Michelle Kurisi. Il a ajouté que la violence n’est pas une solution au conflit en Papouasie.

« Le cycle récurrent de la violence doit être stoppé car il a un impact direct sur la vie du peuple papou », a-t-il indiqué.

Uli a annoncé que la Commission nationale des droits de l’homme va travailler en coordination avec les différentes parties concernées dans le cadre du traitement de l’affaire du meurtre de Michelle Kurisi. La Commission nationale des droits de l’homme a également demandé à toutes les parties de s’engager à créer une situation favorable.

« On espère que toutes les parties vont arrêter de recourir à la violence, surtout celle qui peut coûter la vie », a-t-il espéré.

Atnike Nova Sigiro, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme, a dit que l’agence n’avait reçu aucune plainte spécifique concernant le meurtre de Michelle Kurisi. Cependant, la Commission nationale des droits de l’homme a suivi et recueilli des informations sur l’affaire par l’intermédiaire de son bureau de représentation en Papouasie et des reportages des médias.

« On a une équipe spéciale pour répondre à la situation en Papouasie », a-t-elle assuré.

Atnike a fait savoir que la Commission nationale des droits de l’homme n’avait pas encore contrôlé l’affaire parce qu’elle menait encore des recherches supplémentaires pour déterminer les prochaines étapes du traitement de l’affaire.

« On va d’abord déterminer si on va faire un contrôle spécial sur l’affaire du meurtre », a-t-elle poursuivi.

Atnike a demandé que l’affaire de meurtre soit traitée conformément à la législation applicable, ainsi qu’aux aspects et principes des droits de l’homme. Atnike a déclaré que les cas de violence en Papouasie étaient des préoccupations particulières pour la Commission nationale des droits de l’homme. « Toute violence en Papouasie est susceptible de provoquer une escalade du conflit », a-t-elle souligné. (*)

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