Le gérant de la forêt coutumière d’Isyo dans la régence de Jayapura soutient l’établissement d’une zone d’écosystème

Jayapura
Le Cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita), l'un des dizaines d'animaux endémiques relâchés dans la forêt coutumière d'Isyo, village de Rhepang Muaif, régence de Jayapura, samedi (21/05/2022). - Jubi/Theo Kelen

Sentani, Jubi – Le gestionnaire de la forêt coutumière d’Isyo, dans la régence de Jayapura, Alex Waisimon, a dit soutenir le programme du gouvernement provincial de Papouasie visant à désigner la zone comme un écosystème important.

Alex Waisimon a dit que les peuples autochtones ne peuvent pas travailler seuls à la gestion des forêts, c’est pourquoi son parti encourage la collaboration dans les efforts de protection des forêts.

« On croit que c’est un très bon programme parce qu’il y a diverses réglementations au niveau du gouvernement (qui peuvent garantir la qualité de la gestion de la forêt) donc on encourage cela à fonctionner », a-t-il indiqué, à Sentani, dimanche (22/5/2022).

Selon lui, la désignation de la zone de l’écosystème est importante parce qu’elle aura un impact positif sur la communauté autochtone locale. « Surtout du côté économique, car des personnes extérieures à la région ou des touristes étrangers, notamment des amoureux de la nature, vont venir visiter nos forêts », a-t-il ajouté.

Il a donné l’exemple du peuple autochtone du village de Rhepang Muaif, district de Nimbokrang, régence de Jayapura. La forêt coutumière Isyo de la région a été reconnue par des étrangers.

« Maintenant, ils sont en route pour venir ici. C’est pourquoi nous préparons des ressources humaines des peuples autochtones afin qu’ils puissent être leurs guides pendant leur séjour ici », a-t-il poursuivi.

Il espère que la forêt coutumière d’Isyo pourra servir d’exemple aux peuples de Papouasie et même d’Indonésie en prenant soin de la nature, de la flore et de la faune qu’elle contient. « Donc, ce n’est pas seulement dans les villes qu’on peut travailler et gagner de l’argent, mais aussi dans les villages », a-t-il déclaré. (*)

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