La TPNPB admet avoir tiré sur Intan Jaya

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Le commandant du bataillon Ndulamo de la TPNPB, Aibon Kogoya, et ses troupes, mercredi (22/11/2023). - Documentation par la TPNPB

Nabire, Jubi – Le commandant du bataillon Ndulamo de l’Armée de libération nationale de Nouvell-Guinée occidentale (TPNPB), Aibon Kogoya, a revendiqué la responsabilité de la fusillade qui s’est produite mercredi (22/11/2023) à Mbamogo, régence d’Intan Jaya, province de Papouasie centrale.

Aibon Kogoya a dit avoir tiré sur une voiture transportant plusieurs policiers qui enquêtaient sur le site de l’explosion d’une mine ayant blessé une étudiante de l’école élémentaire de la Fondation pour l’éducation et l’école catholique (SD YPPK) de Titigi, Misana Hasinijau, le 9 novembre 2023. L’explosion s’est produite dans le district de Titigi, régence d’Intan Jaya.

« Plus tôt, j’ai tiré sur une voiture conduite par des membres des TNI/Polri qui transportait des chiffres concernant une étudiante du SD YPPK de Titigi qui ont été victimes d’explosifs à Titigi », a indiqué Aibon Kogoya par la messagerie WhatsApp, mercredi.

Selon Kogoya, ses troupes ont ouvert le feu sur trois véhicules des forces de sécurité qui circulaient à Titigi. Une camionnette a été touchée, tandis que les deux autres voitures n’ont pas été touchées.

Kogoya a affirmé que deux membres des forces de sécurité sont morts et qu’un autre agent de sécurité a été blessé lors de l’incident. L’affirmation de Kogoya diffère de la déclaration du chef des relations publiques de l’opération de paix de Cartenz de 2023, Bayu Suseno, qui a dit que l’incident avait causé la mort d’un membre de Brimob et en avait blessé un autre.

Après la fusillade, les troupes d’Aibon Kogoya ont été impliquées dans un échange de tirs, jusqu’à ce qu’il retire ses troupes. « Mes troupes se sont retirées parce que les Forces armées indonésiennes (TNI)/Police nationale (Polri) nous ont attaqués avec une grande force », a-t-il raconté.

Il a ajouté que la fusillade avait pour but de lutter contre les investissements dans la terre de Papouasie. « L’existence de PT Freeport Indonesia à Timika, du bloc Wabu à Intan Jaya et de la mine de pétrole et de gaz à Agimuga sont des armes pour éliminer les Papous. Je vais continer à mener des attaques parce que les TNI / Polri sont les protecteurs des investisseurs et des élites sur cette terre », a déclaré Kogoya.

Kogoya a annoncé qu’il va continuer à lutter jusqu’à ce que la Papouasie devienne indépendante. « On ne va jamais cesser de lutter contre les forces de sécurité qui sont les complices du colonisateur indonésien car elles aident à faciliter les investissements dans la terre de Papouasie », a-t-il souligné. (*)

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