Commission nationale des droits de l’homme : La fusillade de civils lors de l’arrestation du gouverneur de Papouasie doit être poursuivie

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des droits de l'homme, Atnike Nova Sigiro. - Documentation de la section des relations publiques de la Commission nationale des droits de l'homme

Jayapura, Jubi – La Commission nationale des droits de l’homme (Komisi Nasional Hak Asasi Manusia/Komnas HAM) a demandé à la police provinciale de Papouasie de poursuivre les agresseurs qui ont tiré sur des civils lors de l’arrestation du gouverneur de Papouasie, Lukas Enembe, le 10 janvier 2023. C’est ce qu’a dit la chef de la Commission nationale des droits de l’homme, Atnike Nova Sigiro, à Jakarta, samedi (14/1/2023).

Atnike a indiqué que la police provinciale de Papouasie doit mener une procédure juridique professionnelle, objective et responsable dans le cas de fusillades de civils. Elle a ajouté qu’au moins trois civils ont été victimes de la fusillade lors de l’arrestation du gouverneur de Papouasie, et qu’une des victimes de la fusillade est décédée.

Atnike a signalé que la Commission nationale des droits de l’homme considère que certains indices laissent présager une escalade de la violence en Papouasie, notamment après l’arrestation du gouverneur de Papouasie, Lukas Enembe, par la Commission d’éradication de la corruption. La Commission nationale des droits de l’homme demande à toutes les parties de s’abstenir de prendre des mesures qui pourraient conduire à de nouveaux conflits et à de nouvelles violences en Papouasie.

La Commission nationale des droits de l’homme a demandé aux forces de sécurité de ne pas faire un usage excessif de la force dans la gestion des masses. Il a également été demandé à la police de donner la priorité aux mesures humanistes, conformément aux principes des droits de l’homme.

Le chef de la Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie, Frits Ramandey, a déclaré que son bureau avait envoyé une équipe pour recueillir des informations sur les fusillades de civils lors de l’arrestation du gouverneur de Papouasie. Toutefois, Ramandey a admis que l’équipe avait du mal à enquêter sur l’affaire parce qu’elle n’avait pas trouvé de témoins oculaires.

« J’ai demandé une enquête. Mais on a des difficultés parce qu’on n’a pas trouvé de témoins oculaires, donc on ne peut pas forcer les choses. Il y a au moins quelqu’un qui a vu l’agresseur », a affirmé Ramandey lorsque Jubi l’a contacté samedi (14/1/2023) après-midi.

Ramandey a assuré que la Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie supervisera la police provinciale de Papouasie dans son enquête sur la fusillade. Il espère que la Division des professions et de la sécurité (Bidang Profesi dan Pengamanan/Propam) et le directeur des enquêtes criminelles générales de la police provinciale de Papouasie annonceront bientôt les résultats de l’enquête sur cette affaire.

« On prête attention au chef de la police provinciale de Papouasie qui a ordonné à la Division des professions et de la sécurité (Bidang Profesi dan Pengamanan/Propam) et le directeur des enquêtes criminelles générales d’enquêter sur la fusillade. On espère qu’ils vont bientôt annoncer les résultats de leur enquête », a espéré Ramandey. (*)

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