Jayapura, Jubi – 19 personnes ont été arrêtées par la police pour avoir agressé les forces de l’ordre devant le siège de la Brigade mobile (Brigade Mobil/Brimob) et à l’aéroport de Sentani lorsque la Commission d’éradication de la corruption (Komisi Pemberantasan Korupsi/KPK) a arrêté le gouverneur de la Papouasie, Lukas Enembe, mardi (10/1/2023).
Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathias D. Fakhiri, a précisé que sur les 19 personnes arrêtées, une est décédée, 16 étaient détenues au bureau de la police de la station (Kepolisian Resor/Polres) de Jayapura, et 2 au bureau de la police de la ville de Jayapura.
« L’affrontement entre la police et les sympathisants de Lukas Enembe s’est produit après le départ du KPK et d’Enembe. Une personne est décédée à cause des tirs, tandis que 16 autres ont été blessées et ont reçu un traitement médical », a dit Fakhiri à Jayapura, mercredi (11/1/2023).
Étant donné que l’une des victimes est décédée, a ajouté Fakhiri, il a ordonné au chef de division des professions et de la sécurité et au directeur de l’enquête criminelle générale de la police provinciale de Papouasie d’enquêter immédiatement pour déterminer si les mesures prises par les membres de la police, en particulier à Sentani, sont conformes ou non aux procédures opérationnelles permanentes applicables.
« Je demande de recevoir les résultats de l’enquête aujourd’hui. S’il y a eu des erreurs de procédure, je vais assurer qu’il y aura une application de la loi contre les policiers coupables », a-t-il assuré.
Pour que la situation en Papouasie reste propice, Fakhiri a demandé aux policiers d’approcher la famille la plus proche, les chefs religieux, les chefs communautaires et les chefs traditionnels pour éviter que l’arrestation du gouverneur Lukas Enembe ne cause de nouveaux problèmes.
« J’appelle toutes les parties à ne pas diffuser des informations fausses », a-t-il appelé.
Fakhiri a fait savoir que Lukas Enembe est un homme d’État qui obéit et se conforme à la procédure légale. « On devrait lui apporter un soutien moral pour que la procédure judiciaire à laquelle il est confronté se déroule comme il se doit », a-t-il poursuivi.
« Ce qui est clair, c’est que le KPK fera toujours attention à l’aspect humanitaire. Donc, les gens en Papouasie n’ont pas besoin d’ajouter des choses qui ne sont pas basées sur des faits », a-t-il déclaré. (*)
