Jayapura, Jubi TV – Un soldat de Forces armées indonésiennes (Tentara Nasional Indonesia/TNI), Asben Kurniawan Gagola, a été arrêté dans le village de Wandoga, district de Sugapa, pour avoir prétendument vendu des munitions au groupe terroriste civil (Kelompok Sipil Teroris/KST) pour 2 millions de roupies indonésiennes. KST est un terme utilisé par l’appareil d’État indonésien pour désigner l’Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (Tentara Pembebasan Nasional Papua Barat/TPNPB).
Le chef de l’information du Commandement de la région militaire (Kepala Penerangan Komando Daerah Militer/Kapendam) XVII/Cenderawasih, Herman Taryaman, a confirmé l’arrestation d’un membre de TNI à Intan Jaya, lorsque Jubi l’a confirmé mercredi (8/6/2022).
Herman a indiqué que l’arrestation d’Asben a commencé lorsque les officiers conjoints TNI/Polri ont arrêté Fabianus Sani (membre du KST), l’auteur de l’agression au couteau d’Asep dans le village de Bilogai, district de Sugapa, mardi (7/6/2022).
« L’enquête de FS a permis d’apprendre qu’il avait acheté 10 cartouches à un membre de TNI par l’intermédiaire de John Sondegau (JS) », a dit Herman à Jayapura. Après avoir reçu cette information, a-t-il ajouté, le personnel conjoint a ensuite arrêté JS, qui se trouvait par coïncidence avec Asben.
« Quand il a été interrogé, JS a admis qu’il avait reçu d’Asben 10 cartouches de calibre 5,56 mm qui ont ensuite été vendues à FS à deux reprises. La première vente concerne cinq balles, et le reste est destiné à la deuxième vente », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, au cours de l’interrogatoire, Asben a admis avoir vendu 10 balles en les confiant à John Sondegau, puis il les a vendues à Fabianus Sani.
« Cinquante balles ont été obtenues à partir des anciennes balles de la Task Force du 501e bataillon d’infanterie prises au poste d’Holomama », a-t-il précisé.
Herman Taryaman a affirmé qu’actuellement, Asben avait été emmené au sous-détachement de la police militaire de Nabire pour un traitement ultérieur. « Asben sera traité conformément à la réglementation en vigueur », a-t-il conclu. (*)
