Membre du groupe de travail sur les femmes du MRPB préoccupé par l’augmentation significative des cas de violence domestique en Papouasie occidentale

cas de violence domestique

Manokwari, Jubi – Yomima Sorik, membre du groupe de travail sur les femmes du Conseil du peuple de Papouasie occidentale (MRPB), s’inquiète de l’augmentation du taux de violence domestique en Papouasie occidentale en 2023.

« Le nombre de cas de violence domestique signalés à la police est alarmant, ce qui montre que la violence domestique n’est pas un problème qui peut être pris à la légère par toutes les parties », a dit Yomima Sorik, lundi (1/1/2024).

Yomima a souligné que toutes les parties, à quelque titre que ce soit, doivent protéger les femmes et les enfants, en particulier les femmes papoues.

« Les femmes donnent naissance à la génération suivante. Mais si elles subissent des violences, est ce que c’est une bonne chose ? On a tous des problèmes, mais il ne faut pas laisser la violence exister parce qu’elle peut causer des traumatismes aux femmes », a indiqué la représentante des femmes à la MRPB.

Yomima espère que toutes les parties pourront travailler ensemble pour répondre aux problèmes des femmes et des enfants en Papouasie occidentale en fournissant une éducation dans l’environnement familial et communautaire afin de réduire le nombre de violences domestiques d’ici 2024.

Dans son communiqué de fin d’année 2023, la police provinciale (Polda) de Papouasie occidentale indique que 119 cas de violence domestique ont été recensés en 2023. Ce chiffre a augmenté de 95 % par rapport à l’année précédente.

Le chef de la Polda de Papouasie occidentale, Johnny Edizon Isir, qui a dirigé la présentation du rapport de fin d’année, a dit que l’augmentation du nombre de cas reflétait le fait que les gens, en particulier les victimes de violence domestique, avaient eu le courage de signaler le problème à la police.

« En 2022, 61 cas de violence domestique ont été traités, puis en 2023, le nombre de cas de violence domestique traités a augmenté pour atteindre 119 cas », a précisé le chef de Polda de Papouasie occidentale, dimanche.

Il espère que d’ici 2024, la police pourra collaborer avec les agences gouvernementales locales pour réduire les cas de violence domestique en éduquant le public.

La police va également établir des synergies avec les figures autochtones, les figures féminines et les jeunes, afin de maximiser la prévention de la violence domestique.

Les figures religieuses et les figures communautaires seront également impliquées afin que les efforts de prévention de la direction de l’orientation communautaire de la Polda de Papouasie occidentale puissent se dérouler de manière optimale.

Il a ajouté que la police continue de donner la priorité aux efforts de prévention dans la résolution des problèmes de violence domestique et ne néglige pas l’application de lois positives adaptées à la situation de la victime.

Un certain nombre de facteurs contribuent à l’apparition de cas de violence domestique, tels qu’une culture patriarcale qui place les hommes en position de domination dans la vie quotidienne et l’inégalité entre les genres.

« L’application de la loi est effectuée avec humanité et professionnalisme. La cause de la violence domestique doit également être examinée, par exemple si le mari est sous l’influence de l’alcool ou s’il s’agit d’une situation économique », a-t-il déclaré. (*)

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *