Jayapura, Jubi – L’indice de liberté de la presse en Papouasie, avec une valeur de 64,01, est faible par rapport à celui de la Papouasie occidentale, qui est de 68,22.
C’est ce qu’a dit le président de l’Association des journalistes indonésiens (PWI) de Papouasie, Hans Bisay, aux futurs reporters de Jubi lors d’une séance de discussion sur la situation de la presse et du journalisme en Papouasie, lundi (30/10/2023), à la rédaction de Jubi, Perumnas II Waena, Jayapura.
Le faible indice de liberté de la presse en Papouasie est dû à plusieurs facteurs, notamment le faible indice économique ; la faible application de la loi parce que la police n’a pas enquêté sur les crimes dont ont été victimes plusieurs journalistes, ce qui fait que les journalistes n’ont pas obtenu justice ;
Manque de couverture médiatique sur les personnes handicapées, ce qui crée un déséquilibre par rapport à l’actualité liée au gouvernement ;
Les salaires des journalistes sont inférieurs au salaire minimum régional, ce qui empêche les journalistes de travailler de manière optimale pour produire des nouvelles ou des informations de qualité à l’intention du public et les incite à s’orienter vers des professions qui offrent des salaires appropriés ;
Des nouvelles qui ne concernent que le travail du gouvernement ;
Les nouvelles ne sont publiées qu’à des fins commerciales ou pour générer des revenus. Quant aux nouvelles à caractère social, elles se limitent à fournir de nouvelles informations.
Hans Bisay a également déclaré qu’il existe deux types de journalistes, ceux qui travaillent de manière professionnelle dans l’exercice de leurs fonctions en respectant les règles applicables et ceux qui utilisent leur travail comme un tremplin pour gagner des réseaux dans les cercles gouvernementaux. (*)