Les victimes de violations des droits de l’homme à Wamena exigent un règlement transparent

de violations des droits de l'homme
La présentation de la déclaration des familles des victimes de l'affaire des violations des droits de l'homme de Wamena le 4 avril 2003 avec l'équipe du PPHAM en novembre 2022 à Wamena. - IST

Jayapura, Jubi – Linus Hiluka, victime et témoin des violations des droits de l’homme commises à Wamena en 2003, a écrit une lettre ouverte au président de la République d’Indonésie, à l’équipe du PPHAM, au ministre coordonnateur des affaires politiques, juridiques et de sécurité, à la Commission nationale des droits de l’homme et à d’autres parties.

Dans cette lettre, il souligne que les efforts du gouvernement indonésien pour résoudre les cas de violations des droits de l’homme – y compris ceux de Wamena et Wasior – doivent se faire en toute transparence.

Concernant le plan du gouvernement indonésien visant à résoudre ces affaires par des moyens non judiciaires, il espère que le président Jokowi discutera de la résolution des violations passées des droits de l’homme dans chaque régence ou lieu de crime, en particulier du cas de Wamena en 2003.

« Le règlement des cas de violations des droits de l’homme commis dans le passé doit être fait ouvertement, honnêtement, équitablement, et ne pas imposer les souhaits du gouvernement mais respecter les souhaits des familles des victimes », a dit Linus Hiluka à Jubi dans un court message, dimanche (5/2/2023).

Il a également souligné qu’une équipe spéciale a été formée pour résoudre l’affaire Wamena. Le gouvernement central peut prendre contact avec le coordinateur désigné pour lui communiquer les efforts qui seront déployés.

« Toutes les familles des victimes de l’affaire Wamena ont accordé leur confiance à Theo Hesegem comme défenseur des droits de l’homme papou. Donc, on peut le contacter et il va nous (les familles des victimes) contacter », a-t-il ajouté.

C’est pourquoi il a rappelé que les familles des victimes et autres survivants ont convenu de ne pas autoriser les agences ou les personnes qui n’ont aucun intérêt à contacter les victimes ou leurs familles.

« Toute personne qui veut nous contacter ou nous inviter concernant le règlement des violations des droits de l’homme doit montrer une lettre du président de la République d’Indonésie », a-t-il déclaré.

Il a conclu que les familles des victimes avaient également soumis leurs déclarations à l’équipe du PPHAM formée par le gouvernement central. À ce jour, ils attendent toujours une réponse du président de la République d’Indonésie. « On a fait selon notre déclaration et à ce moment-là on attend la réponse du président de la République d’Indonésie », a-t-il conclu. (*)

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