Nabire, Jubi – Otto Gobay, porte-parole de l’association Puncak et Puncak Jaya (Anlabepuja), espère que le conflit entre les résidents qui s’est produit à Topo, district d’Uwapa, régence de Nabire, province de Papouasie centrale, pourra être réconcilié immédiatement. Il a exhorté le gouvernement local à améliorer et à fixer les frontières afin d’éviter que les conflits entre les habitants ne se reproduisent.
C’est ce qu’a dit Gobay lors d’une conférence de presse à Nabire, samedi (10/6/2023). Il a dit que la réparation de la frontière serait la clé pour prévenir les conflits entre les résidents et faire de Nabire la capitale de la province de Papouasie centrale qui est sûre pour tout le monde.
« On demande à toutes les parties, en particulier au gouvernement provincial de Papouasie centrale et aux huit régents de Papouasie centrale, d’établir immédiatement les frontières des terres coutumières des peuples autochtones, réparties dans huit régences. Mais il faut d’abord résoudre les conflits entre les résidents », a demandé Gobay.
Selon Gobay, si les frontières ont été fixées, tout litige foncier pourra être résolu sur la base des règles existantes. « J’espère que le gouvernement provincial de Papouasie centrale va immédiatement organiser des discussions coutumières pour déterminer les limites des territoires coutumiers et éviter tout conflit à l’avenir », a-t-il ajouté.
Gobay a également exhorté le gouverneur intérimaire de Papouasie centrale et les huit régents de Papouasie centrale à organiser une fête de la paix, conformément à la coutume papoue. Ainsi, les conflits entre les résidents de Topo pourront être résolus. « On espère que le conflit entre les habitants peut être résolu pacifiquement dans la maison traditionnelle », a-t-il espéré.
Gobay a déclaré que les Papous formaient une grande famille vivant en Papouasie. « On est d’une seule race mélanésienne, alors arrêtons la guerre, faisons la paix », a-t-il déclaré.
Le régent de Nabire, Mesak Magai, a dit qu’il réunit et servirait de médiateur entre les figures autochtones et les parties en conflit dans le conflit des habitants dans le village d’Urumusu, district d’Uwapa, régence de Nabire, province de Papouasie centrale, le mardi (13/6/2023). C’est ce qu’a dit Mesak Magai à Nabire, vendredi (9/6/2023).
« Pendant la réunion, on va discuter du litige foncier qui a causé des conflits entre les habitants du village d’Urumusu. On veut que la réunion apporte une solution et mette fin aux conflits », a indiqué Magai lors d’une rencontre à Topo, vendredi.
Magai a précisé que plusieurs chefs de tribus participeraient à la réunion. « On va inviter les figures de la communauté de Topo en tant que propriétaires fonciers coutumiers et les dirigeants de plusieurs tribus pour résoudre le problème et mettre un terme au conflit entre les habitants de Topo », a-t-il précisé.
Magai a ajouté qu’il va également inviter le régent de Puncak, le régent intérimaire de Puncak Jaya, le régent intérimaire de Dogiyai et le régent intérimaire d’Intan Jaya à assister à la réunion. « Les régents doivent être présents pour connaître les problèmes et pour pouvoir fournir des informations et des conseils aux résidents », a-t-il ajouté.
Le conflit entre résidents qui s’est produit dimanche (4/6/2023) a été motivé par un différend sur les frontières foncières dans le village d’Urumusu, district d’Uwapa, régence de Nabire, entre des résidents qui se sont installés depuis longtemps dans le village de Topo, district d’Uwapa, district de Nabire, Papouasie centrale. Ce conflit a entraîné la mort de deux personnes.
L’incident a déclenché la colère d’un groupe de résidents. Le conflit s’est finalement étendu à trois régences de la région de Meepago, à savoir Dogiyai, Deiyai et Paniai. Il a également donné lieu à une mobilisation spontanée des masses.
En conséquence, le mercredi (7/6/2023) vers 22 h 45, six maisons du kilomètre 80 et une maison du kilomètre 64 ont été incendiées par la foule.
« La police enquête actuellement sur les causes de l’incendie, notamment pour déterminer le nombre de maisons brûlées et le nombre de blessés ou de victimes », a déclaré Ignatius Benny Ady Prabowo, porte-parole de la police provinciale de Papouasie, dans un communiqué de presse écrit. (*)