Jayapura, Jubi – Le président de l’Organisation communautaire Amungme (LEMASA), John Magal, a dit qu’il soutient fermement les initiatives du Conseil du peuple papou (MRP) de Papouasie centrale de former un comité spécial chargé de l’Évaluation de l’impact sur l’environnement (AMDAL) de la société PT Freeport Indonesia (PTFI) afin de dialoguer avec les différentes parties.
« Je vois que c’est une étape importante pour que toutes les parties puissent avoir un dialogue sur l’impact environnemental sur l’avenir de la communauté Amungme, en particulier concernant la préparation de la deuxième Amdal sur l’exploitation minière souterraine », a indiqué le président de LEMASA, John Magal, jeudi (7/3/2024) après-midi, à Timika.
Il a ajouté que lors de la préparation de l’Amdal, il est très important d’impliquer toutes les parties afin d’assurer la transparence et de permettre aux habitants de savoir quels seront les impacts sociaux et environnementaux pour les générations futures.
« C’est important pour que les habitants connaissent les différents impacts à venir, et qu’ils puissent anticiper et participer en apportant leur avis », a-t-il poursuivi.
Il est convaincu qu’avec la formation du comité spécial, toutes les parties participeront et seront transparentes dans la conduite de toutes les suggestions et critiques, de sorte qu’elles puissent être utiles à l’avenir.
Auparavant, le président du MRP de Papouasie centrale, Agustinus Anggaibak, avait dit avoir formé un comité spécial chargé de l’Évaluation de l’impact sur l’environnement (AMDAL) de la société PT Freeport Indonesia (PTFI), présidé par Yehuda Gobay.
« J’espère que la commission spéciale va travailler immédiatement », a-t-il déclaré.
Il a expliqué que la formation de la commission spéciale avait deux objectifs. Le premier objectif est de voir l’étendue de l’impact de PT Freeport Indonesia sur les résidents et les populations autochtones de Papouasie centrale.
« C’est pourquoi les communautés autochtones Kamoro et Amungme doivent être unies pour examiner l’Amdal », a-t-il rappelé, ajoutant qu’il s’agissait de leur avenir et qu’elles ne devaient pas être divisées. (*)
