Jayapura, Jubi – Le chef de l’opération de paix de Cartenz 2023, Faizal Ramadhani, a dit que le terrain pour la recherche du pilote de Susi Air, Philip Mark Mehrtens, retenu captif par l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB) dirigée par Egianus Kogoya à la régence de Nduga, dans la province de Papouasie des hautes terres, était très isolé. C’est le plus grand défi auquel est confrontée l’équipe de recherche pour libérer le pilote de Susi Air.
Compte tenu de la situation du terrain, Faizal a expliqué que l’équipe de recherce avait besoin d’une variété d’équipements spécifiques pour soutenir les efforts de recherche et de sauvetage du pilote de Susi Air. « Aux dernières nouvelles, il est arrivé dans une zone située à plus de 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il y a encore des restes de bois de chauffage, mais on (le groupe TPNPB) est parti », a-t-il indiqué.
L’opération de sauvetage du pilote de Susi Air a été menée par les Forces armées indonésiennes (TNI) / Police nationale (Polri) lorsque le groupe TPNPB dirigé par Egianus Kogoya a pris en otage le pilote néo-zélandais de Susi Air, Philip Mark Mehrtens, à la régence de Nduga, le 7 février 2023. La prise d’otage a eu lieu après l’atterrissage d’un avion Pilatus appartenant à Susi Air sur la piste d’atterrissage de Paro, dans la régence de Nduga. Le groupe d’Egianus Kogoya a également brûlé l’avion.
Selon Faizal, le groupe d’Egianus Kogoya se déplace toujours d’un endroit à l’autre. « On ne sait pas toujours où se trouve le groupe. Souvent, ils sont dans les hautes terres, parfois ils descendent dans les basses terres, et parfois ils se dispersent », a-t-il précisé.
Malgré cela, Faizal a insisté sur le fait que son parti poursuivrait ses efforts pour rechercher et libérer Philip Mark Mehrtens. « On va continuer à travailler pour sauver le pilote de Susi Air », a déclaré Faizal à Jayapura ce jeudi (15/6/2023).
Interrogé sur la situation des habitants de Nogolait qui avaient été réfugiés à Kenyam, la capitale de la régence de Nduga, Faizal a assuré que les personnes déplacées étaient retournées à Nogolait. « En fait, Nogolait n’est pas loin de Kenyam, donc il n’y a pas besoin de construire un poste de sécurité, car c’est à moins de cinq minutes », a-t-il assuré. (*)
