Le programme de prévention du VIH/SIDA à Merauke entravé par le manque de budget

Merauke
Le secrétaire du KPA de la régence de Merauke, Damario Sriyono - JUBI/Emanuel Riberu

Merauke, Jubi – La commission de SIDA (KPA) de la régence de Merauke, en Papouasie du Sud, n’est pas en mesure de mettre en œuvre des programmes de prévention du VIH/SIDA plus intensifs à cause d’une allocation budgétaire limitée de la part du gouvernement local.

Le secrétaire de la KPA de la régence de Merauke, Damario Sriyono, a dit au Jubi jeudi (30/3/2023) que le budget alloué par le gouvernement local cette année est de 200 millions de roupies indonésiennes. Le budget de l’année précédente était de 300 millions de roupies indonésiennes.

« Le budget de 200 millions est seulement suffisant pour les besoins opérationnels du bureau. C’est encore très loin de ce qui est attendu. Mais on est reconnaissant qu’il y ait encore des organisations qui opèrent à Merauke, comme Yayasan Pelangi Maluku et PKBI Papua, et on travaille en partenariat avec elles », a indiqué Sriyono.

Le budget limité, a-t-il expliqué, a fait de la mise en œuvre des programmes de prévention du VIH/SIDA à Merauke plutôt un partenariat et une initiative. À cause de ce budget limité, certains programmes ne peuvent pas être mis en œuvre avec autant d’intensité que les années précédentes.

« Avec un budget de seulement 200 millions de roupies, il est impossible pour nous de préparer le programme comme on le souhaite. En 2011, le budget était moins important, mais à l’époque, il y avait encore de nombreux donateurs qui fournissaient une aide pour les questions liées au VIH/SIDA. Cette année, il n’y a plus de donateurs et on doit donc travailler encore plus dur », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne l’attention portée par le gouvernement à la gestion du VIH/SIDA, Sriyono a déclaré que la KPA avait encore besoin de l’attention du gouvernement local pour prévenir et éradiquer la maladie, étant donné qu’il y a encore des cas de VIH dans la régence de Merauke et qu’au cours de l’année écoulée, il y a eu environ une centaine de nouveaux cas.

« Après l’absence de donateurs à Merauke, on considère que la KPA de Merauke peut travailler indépendamment parce qu’on a déjà un bon système. Mais en réalité, on manque toujours de fonds. Certaines ONG, comme Yasanto, et certaines autres institutions n’ont pas reçu d’allocations budgétaires pour la lutte contre le VIH. Alors les programmes ne fonctionnent pas bien », a-t-il déclaré.

Sriyono a ajouté que, statistiquement, les cas de VIH/SIDA à Merauke n’ont pas augmenté de manière significative. Cependant, le nombre moyen de cas par an est d’environ 100. L’année dernière, 130 nouveaux cas sont apparus.

« Les cas ne sont pas augmentés, mais ils sont en pente. Mais le nombre de cas en un an reste assez grand, autour de cent cas. Je ne me souviens pas du chiffre exact. L’année dernière, si je ne me trompe pas, il y avait 130 cas. Il y a eu quelques cas de VIH/SIDA au début de 2023, mais je ne me souviens pas du nombre exact », a-t-il conclu. (*)

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