Le président et Freeport sont invités à résoudre le problème des 8 300 travailleurs en grève

Freeport
Le président Jokowi (devant) reçoit Ricard Adkerson (devant à droite) le lundi 13 novembre 2023 à l'hôtel Waldorf Astoria, Washington DC, États-Unis. Au cours de la rencontre, le Président Jokowi apprécie la discussion sur l'ajout des actions du gouvernement indonésien dans PTFI et l'extension de la licence d'exploitation minière qui a atteint le stade final. - Photo : Bureau de presse, des médias et de l'information du Secrétariat présidentiel/Laily Rachev

Jayapura, Jubi – Au milieu des discussions sur l’augmentation des parts de Freeport en Indonésie et l’extension des licences minières qui ont atteint le stade final, il est demandé au président Joko Widodo et à PT Freeport Indonesia (PTFI) de résoudre immédiatement la question de la grève de 8 300 travailleurs qui dure depuis le 1er mai 2017.

L’Institut d’aide juridique (LBH) de Papouasie, en tant que défenseur des 8 300 travailleurs, estime que la grève a été provoquée par la politique de mise en disponibilité de PTFI dans l’incertitude de l’accord entre le gouvernement indonésien et Freeport concernant la division des actions et des permis d’exploitation minière en cours depuis 2015, qui s’est achevé en 2018 après que le gouvernement indonésien a obtenu 51 % des actions de PTFI et a accepté de construire des fonderies en Indonésie.

Le directeur de LBH de Papouasie, Emanuel Gobay, a dit que le président de la République d’Indonésie et le PDG de Freeport n’ont pas résolu la question de la grève de 8 300 travailleurs de PTFI conformément à la lettre de la Commission nationale des droits de l’homme de la République d’Indonésie n° 1475/R-PMT/X/2017 concernant les recommandations concernant les licenciements de PTFI du 23 octobre 2017 et la lettre n° 178/TUN/XI/2018 concernant le suivi lié aux licenciements et à la révocation des services de BPJS du 2 novembre 2018.

« Cela prouve que le président de l’Indonésie et le PDG de Freeport sont plus préoccupés par les profits que par la condition des travailleurs qui travaillent dur pour leur apporter plus de valeur », a indiqué Gobay dans un communiqué de presse de LBH de Papouasie reçu par Jubi, jeudi (16/11/2023).

Selon Gobay, ils violent l’article 4, lettres a, c et d, de la Loi n° 13/2003 sur la main-d’œuvre, qui stipule que « Le développement de la main-d’œuvre vise à permettre et à utiliser la main-d’œuvre de manière optimale et humaine, à protéger les travailleurs dans la réalisation de leur bien-être, et à améliorer le bien-être des travailleurs et de leurs familles »

« Cela montre qu’il y a une violation du droit à la santé des travailleurs, du droit à la vie, du droit à l’éducation pour les enfants des travailleurs, du droit au travail, du droit à percevoir un salaire, du droit à la protection sociale et d’autres droits garantis par la Loi n° 39/1999 sur les droits de l’homme », a déclaré Gobay.

LBH de Papouasie demande instamment au président de la République d’Indonésie et au PDG de Freeport McMoran de résoudre immédiatement la question des 8 300 travailleurs en grève avant d’ajouter une participation gouvernementale de 10 % dans PTFI et d’étendre le permis d’exploitation minière pour 20 ans.

« Il est interdit au président de la République d’Indonésie et au PDG de Freeport McMoran de violer les droits des 8 300 travailleurs en grève garantis par la Loi n° 39 de 1999 et tous deux sont tenus d’obéir aux ordres de l’article 4, lettre a, lettre c et lettre d, de la Loi n° 13 de 2003 sur le travail », a-t-il souligné. (*)

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