Le porte-parole du TPNPB a admis que son parti a été contraint de tuer un membre de Brimob – qui est un Papou indigène – par besoin d’armes

TPNPB
Illustration du TPNPB - Doc. Jubi

Manokwari, Jubi – L’Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (Tentara Pembebasan Nasional Papua Barat/TPNPB) a affirmé être le responsable de l’agression à l’arme blanche contre Diego Rumaropen, membre du corps de la brigade mobile (Brigade Mobil/Brimob) du bataillon D de Wamena, samedi (18/6/2022).

C’est ce qu’a indiqué Sebi Sambom, porte-parole du TPNPB, dans un communiqué reçu par Jubi dimanche (19/6/2022). Selon lui, le TPNPB/OPM (Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale/Organisation pour une Papouasie libre) est responsable du meurtre d’un membre de Brimob et de la saisie de deux armes à Wamena, en Papouasie.

« Le TPNPB-OPM a reçu un rapport officiel du Service de renseignement de Papouasie (Papua Intelligence Services/PIS) du TPNPB basé à Wamena, selon lequel les membres du TPNPB ont réussi à tuer un membre de Brimob et à confisquer deux armes », a dit Sambom.

Il a souligné que le quartier général du TPNPB/OPM, sous la direction du général Goliath Tabuni, revendiquerait toujours la responsabilité de toutes les attaques dans chaque ville de Papouasie.

« Cela inclut le meurtre et la saisie d’armes à Wamena le 18 juin 2022. L’attaque fait partie de l’opération TPNPB/OPM dans toute la Papouasie », a-t-il précisé.

Cela, a poursuivi Sebi, continuera à se produire n’importe où sur le territoire de la Papouasie occidentale (West Papua), car il s’agit d’une opération des troupes du TPNPB basée sur la Déclaration de guerre révolutionnaire de 2017 à Yambi, dans la régence de Puncak Jaya, en Papouasie.

Le siège du TPNPB-OPM a également exprimé ses condoléances pour le meurtre d’un membre du Brimob qui était un indigène papou (OAP), parce que ce meurtre était inévitable et qu’il s’est produit par nécessité.

« Les meurtres ont été perpétrés par nécessité, ce qui signifie que le TPNPB a besoin d’armes, de sorte que même si un OAP détient une arme, il doit être tué et son arme confisquée, afin de sauver les trois autres millions de l’OAP », a-t-il insisté.

Il a admis qu’il était triste, mais que pour sauver les 3 autres millions de Papous indigènes, le TPNPB était obligé de sacrifier les Papous eux-mêmes.

« Respect à feu Diego Rumaropen, vous êtes un héros qui a donné deux armes au TPNPB, et le TPNPB est prêt à tuer d’autres membres de l’armée et de la police indonésiennes en utilisant ces deux armes », a-t-il déclaré. (*)

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