Jayapura, Jubi – Le Réseau pour la paix en Papouasie (Jaringan Damai Papua/JDP) demande à la police provinciale de Papouasie occidentale, qui a instauré un nouveau niveau de sécurité à la régence de Maybrat, dans la province de Papouasie occidentale, de continuer à privilégier une approche pacifique. Une approche pacifique est nécessaire pour assurer la protection des civils à Maybrat.
Le porte-parole du JDP, Cristian Yan Warinussy, a dit que le conflit armé entre les Forces armées indonésiennes (Tentara Nasional Indonesia/TNI) / Police nationale (Kepolisian Republik Indonesia/Polri) et l’Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (Tentara Pembebasan Nasional Papua Barat/TPNPB) fait souvent des victimes ou des sacrifiés parmi les civils. « Parfois, il y a même des civils qui sont arrêtés et poursuivis en justice pour répondre aux événements où ils n’étaient pas impliqués ou même au courant », a dit Warinussy à Jubi, vendredi (30/12/2022) soir.
Warinussy a indiqué que le traitement de l’affaire de l’attaque du poste préparatoire du commandement du sous-district militaire (Komando Rayon Militer/Koramil) à Kisor devrait servir de leçon pour éviter la criminalisation des civils Maybrat. Il a rappelé que le renforcement du niveau de sécurité à Maybrat ne doit pas servir de justification à des actions physiques et même à des violences qui font des victimes parmi les civils.
Auparavant, le chef de la police provinciale de Papouasie occidentale, Daniel T.M. Silitonga, avait augmenté le niveau de sécurité dans la régence de Maybrat. Cette mesure a été prise après que le TPNPB a diffusé des vidéos et des photos indiquant que ses troupes avaient pris le contrôle de Kumurkek, la capitale de la régence de Maybrat.
Silitonga a ordonné l’arrestation des membres du TPNPB qui sèment toujours la terreur contre les civils à Maybrat. « On est prêt à affronter le TPNPB à Maybrat. Les criminels doivent être arrêtés, morts ou vifs », a-t-il déclaré.
Le chef de la police provinciale de Papouasie occidentale ordonne l’arrestation des membres de groupes criminels armés, morts ou vifs
Le chef de la police provinciale de Papouasie occidentale, Daniel T.M. Silitonga, a ordonné l’arrestation des membres du groupe criminel armé (KKB) qui sèment toujours la terreur contre les civils à Maybrat, dans la province de Papouasie du Sud-Ouest, qu’ils soient vivants ou morts.
Il a dit cela en donnant des instructions aux officiers de police à différents niveaux pour qu’ils ne baissent pas la garde face à la terreur du KKB contre les civils.
En outre, il a précisé que le renforcement du niveau de sécurité a été effectué dans les zones mentionnées dans le canular terroriste perpétré par le KKB.
« On est prêt à affronter le TPNPB à Maybrat. Les criminels doivent être arrêtés, morts ou vifs », a-t-il déclaré à Manokwari, mercredi (28/12/2022) soir.
Il a confié que les membres des Forces armées indonésiennes (Tentara Nasional Indonesia/TNI) / Police nationale (Kepolisian Republik Indonesia/Polri) avaient pris le contrôle de la zone de Maybrat que le KKB prétendait avoir occupée.
« Jusqu’à présent, la situation de Maybrat est favorable. Le Polri et le TNI font des évaluations régulières avec le gouvernement de la régence de Maybrat. On assure que la vidéo qui circule concernant l’occupation du district de Kmurkek par le KKB n’est pas vraie », a assuré Daniel.
Il a ajouté que des patrouilles de routine et mesurées sont également effectuées par les membres de TNI et de Polri pour assurer la sécurité à Maybrat.
« La vidéo qui avoue l’occupation de Kmurkek par le KKB la veille de Noël n’est pas vraie. C’est peut-être pendant la nuit qu’ils ont dit qu’ils avaient pris le contrôle de Kmurkek et qu’ils ont fait cette vidéo. Mais à 6 heures du matin, tous les membres de la police et de l’armée ont garanti que les conditions sur place étaient sûres », a raconté Daniel.
On sait que les membres du KKB qui sont toujours installés dans les régions de Maybrat et de Bintuni en Papouasie occidentale continuent de semer la terreur contre les civils et les forces de sécurité.
La police a diffusé les identités d’un certain nombre de membres du KKB qui sont inclus dans la liste des personnes recherchées concernant la série d’attaques contre des postes militaires et des travailleurs routiers civils. (*)
