Jayapura, Jubi – Le gouvernement provincial de Papouasie du Sud élabore une étude scientifique sur la conception du développement durable dans la région. L’étude a été menée comme une forme d’engagement et de soutien au développement durable en donnant la priorité au principe de précaution dans la mise en œuvre du développement.
L’étude scientifique du développement durable a été élaborée par l’Agence de planification du développement régional, de recherche et d’innovation de la province de Papouasie du Sud, en collaboration avec le centre d’études sur la gestion des ressources foncières de l’université Gadjah Mada, l’université d’État de Musamus, l’université de Cenderawasih et la fondation du WWF Indonesia.
La conception de l’étude scientifique a commencé par une consultation publique visant à obtenir des recommandations pour la planification du développement en impliquant des représentants des gouvernements locaux de la province de Papouasie du Sud, des académiciens, des organisations de peuples autochtones, des organisations non-gouvernementales et de la société civile.
L’assistant III pour les affaires générales de la province de Papouasie du Sud, Dionisius Way, a dit que la planification nécessitait la participation des peuples autochtones afin qu’ils soient inclus dans la mise en œuvre et la supervision du développement durable.
Way a précisé que la planification du développement donnera la priorité aux considérations écologiques, à l’existence des peuples autochtones et à leur sagesse traditionnelle, à l’infrastructure verte, aux catastrophes, à l’hydrologie, à la souveraineté alimentaire locale, au changement climatique, ainsi qu’aux étapes de planification et de gestion appropriées.
« La supervision va être réalisée basée sur des données et des informations scientifiques d’une manière participative et inclusive afin de pouvoir en rendre compte », a indiqué Way dans sa déclaration écrite.
Ulmi Listianingsih Wayeni, directeur de l’agence de planification du développement, de la recherche et de l’innovation de la province de Papouasie du Sud, a dit que les recommandations contenues dans le document d’étude sont très importantes et doivent être prises en compte dans la planification du développement de la province de Papouasie du Sud.
Wika Rumbiak, responsable par intérim du programme sur la faune et la flore forestières en Papouasie du WWF Indonesia, a dit que le travail de collaboration entre le gouvernement provincial de Papouasie du Sud, l’université Gadjah Mada, l’université d’État Musamus, l’université de Cenderawasih et le WWF Indonesia a produit une étude scientifique qui peut soutenir le développement durable en tenant compte d’aspects cruciaux tels que l’écologie, les populations autochtones et la biophysique.
La province de Papouasie du Sud, qui possède un écosystème unique et rare, est l’une des nouvelles provinces issues de l’expansion de la province de Papouasie, légalisée par la Loi n° 14 de 2022.
À Merauke, on trouve des écosystèmes fluviaux, des forêts de mangrove, des savanes et des forêts de mousson. Dans la régence de Mappi, l’écosystème terrestre est divisé en plusieurs types de végétation, dont la forêt marécageuse (permanente et saisonnière), la forêt de mangrove, la savane et la forêt tropicale de plaine. Parmi les différents types de végétation de la région, la végétation marécageuse est la plus unique et la plus rare.
Dans la régence de Boven Digoel, l’écosystème forestier de plaine a des connexions hydrologiques avec plusieurs rivières, dont les rivières Digoel, Kao et Mandobo, ainsi qu’avec d’autres petits cours d’eau. Dans la régence d’Asmat, on trouve des écosystèmes de forêts de mangrove, des rivières et des écosystèmes de marais d’eau saumâtre. (*)
