Manokwari, Jubi – Manuel Yenusi, le directeur du Centre correctionnel (LP) de classe II B de Sorong, Papouasie du Sud-Ouest, a dit que 53 détenus se sont échappés après le culte du dimanche (7/1/2024).
Il a précisé que l’incident coïncidait avec l’allumage de pétards. « L’incident a eu lieu après le service religieux à 11 h et a coïncidé avec l’allumage de pétards », a-t-il précisé.
Selon lui, à ce moment-là, les agents pénitentiaires n’ont pas pu contenir les prisonniers qui ont franchi la porte principale. « Quand le révérend est sorti après le service, ils ont immédiatement franchi la porte principale qui était seulement gardée par deux officiers », a-t-il indiqué.
Il a nié qu’il y ait eu une commotion avant l’évasion des prisonniers. « On va appeler l’opérateur de CCTV (pour savoir clairement ce qui s’est passé). Il n’y a pas eu d’agitation, mais des pétards ont été allumés avant les cris des prisonniers », a-t-il ajouté.
D’une capacité idéale de 250 prisonniers, la prison de Sorong en accueille actuellement 547. En outre, le nombre d’officiers et les équipements de la prison sont également insuffisants.
Le directeur du LP de Sorong admet la négligence du personnel qui a laissé entrer des pétards
Imanuel Yenusi a admis qu’il ne savait pas comment des pétards étaient entrés dans la prison. « Même si c’était un pétard, on ne sait pas d’où il vient. Il est possible que la négligence des officiers soit la cause de l’entrée des pétards », a-t-il admis.
Parmi les prisonniers qui se sont échappés, il y avait 4 prisonniers pour trahison. « Il y a 4 prisonniers pour trahison qui se sont échappés. De plus, un prisonnier des affaires criminelles générales et des affaires de narcotiques se sont échappés mais ont été arrêtés », a-t-il poursuivi.
Le chef de la police municipale de Sorong, Happy Perdana Yudianto, a dit que sur les 53 prisonniers qui se sont évadés, 6 ont été arrêtés. « Parmi les 53 personnes qui se sont échappées, six ont été arrêtées. On est en train de poursuivre les autres », a-t-il dit dimanche (7/1/2024).
Il a précisé que la poursuite était coordonnée avec la police de la régence de Sorong, de Tambrauw et de Maybrat. « On bloque aussi l’accès de Sorong, que ce soit par l’autoroute, l’aéroport ou le port », a-t-il affirmé. (*)
