Le chef de la police provinciale de Papouasie donne la possibilité à quiconque de négocier la libération du pilote de Susi Air

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Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius Fakhiri. - Jubi/Alexander Loen

Jayapura, Jubi – Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius Fakhiri, a dit que la police est ouverte à toute personne souhaitant négocier avec le groupe de l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB) dirigé par Egianus Kogoya afin de libérer le pilote de Susi Air, Philips Mark Merthens. Ceci a été dit par Fakhiri à Jayapura, Papouasie, samedi (17/6/2023).

« On ouvre toujours l’espace à la négociation. Les forces de sécurité accueillent toute personne qui pense être capable de communiquer avec le TPNPB. Mais il y a aussi une limite de temps », a indiqué Fakhiri.

Selon Fakhiri, l’équipe conjointe concentre actuellement ses recherches sur le pilote de Susi Air dans la régence de Nduga, dans la Papouasie des hautes terres. « On a pris différentes mesures. J’ai déjà rencontré toutes les parties, y compris les chefs religieux et les chefs de communauté, afin qu’ils puissent négocier avec le groupe Egianus Kogoya », a-t-il ajouté.

Lorsqu’il a été interrogé sur la date limite indiquée dans la vidéo du TPNPB concernant l’état actuel du pilote de Susi Air, Fakhiri a répondu qu’elle serait examinée attentivement et minutieusement avant de prendre des mesures d’application de la loi. « On ne veut pas que ce que l’on va faire soit fatal pour le pilote. On a déjà une estimation de la position du pilote et on va tenir une réunion spéciale pour prendre des mesures rapides dans le temps qui reste », a-t-il répondu.

L’opération de sauvetage du pilote de Susi Air a été menée par les Forces armées indonésiennes (TNI) / Police nationale (Polri) lorsque le groupe TPNPB dirigé par Egianus Kogoya a pris en otage le pilote néo-zélandais de Susi Air, Philip Mark Mehrtens, à la régence de Nduga, le 7 février 2023. La prise d’otage a eu lieu après l’atterrissage d’un avion Pilatus appartenant à Susi Air sur la piste d’atterrissage de Paro, dans la régence de Nduga. Le groupe d’Egianus Kogoya a également brûlé l’avion.

Fakhiri a souligné que les civils et les fonctionnaires qui participent activement à l’aide apportée au groupe d’Egianus Kogoya feront l’objet de poursuites judiciaires. « Je ne plaisante pas. J’ai donné des avertissements, mais ils les sous-estiment toujours. Si quelqu’un donne de l’argent à la TPNPB et commet un acte criminel, il fera l’objet de poursuites judiciaires », a-t-il déclaré. (*)

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