Le chef de la police provinciale de Papouasie demande à tous les mineurs de quitter le site de la mine de la rivière Ei

mineurs
Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius Fakhiri, à Jayapura, jeudi (19/10/2023) - Jubi/Alexander Loen

Jayapura, Jubi – Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius Fakhiri, a demandé à tous les mineurs de la rivière Ei, district de Seradala, régence de Yahukimo, province de Papouasie des hautes terres, de cesser toute activité et de quitter la région.

Fakhiri a fait cette déclaration à Jayapura jeudi (19/10/2023) pour répondre à l’attaque de l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB) lundi (16/10/2023) qui a tué sept mineurs.

« On demande à tous les mineurs de quitter la zone pour permettre aux forces de l’ordre de faire appliquer la loi au mieux », a-t-il indiqué.

Selon Fakhiri, jusqu’à aujourd’hui, les membres de l’opération de paix de Cartenz continuent de procéder à des ratissages. Ainsi, s’il y a encore des mineurs sur place, ils pourront être évacués.

« Je demande que la loi soit vraiment appliquée. On va aussi demander des informations aux mineurs survivants, au moins pour savoir combien de membres du TPNPB ont fait des troubles dans la mine », a-t-il continué.

Il a été précédemment rapporté que sept mineurs à Kali I, district de Seradala, régence de Yahukimo, province de Papouasie des hautes terres ont été tués par le groupe TPNPB dirigé par Egianus Kogoya lundi (16/10/2023).

Les sept mineurs décédés n’ont pu être évacués que mardi (17/10/2023) après-midi, en même temps que les 11 mineurs qui ont survécu. Plus tard dans la soirée, les forces de sécurité ont à nouveau évacué neuf mineurs.

Puis, mercredi (18/10/2023), lorsque les forces de sécurité ont ratissé le site de l’attaque, elles ont rencontré 25 autres mineurs et les ont évacués vers le bureau de la police de la station de Yahukimo. (*)

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *