Le centre d’études indo-pacifiques de l’Universitas Cenderawasih lance le livre « Repatrian di Papua » (Les rapatriés en Papouasie)

Les rapatriés en Papouasie
Le livre « Repatrian di Papua » (Les rapatriés en Papouasie) écrit par l'équipe du Centre d'études indopacifiques de l'Universitas Cenderawasih. - Jubi/Theo Kelen

Jayapura, Jubi – Le Centre d’études indopacifiques de l’Université de Cenderawasih a lancé mercredi (29/6/2022) un livre intitulé « Repatrian di Papua » (Les rapatriés en Papouasie) à Jayapura. Le livre écrit par Melyani R. Pugu, Suzana D. Wanggai, Mariana Erny Buiney, Meyland S.F. Wambaruw, Claudia Conchita Renyoet et Mariolin A. Sanggenafa traite de la question des rapatriés ou des Papous qui ont été rapatriés des camps de réfugiés des Papous indigènes dans un certain nombre de pays.

Le livre, qui compte plus de 100 pages, examine les problèmes de rapatriement dans quatre régences/villes de Papouasie, à savoir la ville de Jayapura, la régence de Jayapura, la régence de Keerom et la régence de Merauke. Le président du Centre d’études indopacifiques de l’Universitas de Cenderawasih, Melyani R. Pugu, a indiqué que ce livre examine comment mettre en place la bonne stratégie pour traiter les rapatriés en Papouasie.

Pugu a expliqué que de nombreux rapatriés ou Papous ont été rapatriés de divers lieux de refuge en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans les pays du Pacifique. « Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas eu la bonne stratégie pour s’occuper d’eux », a-t-elle expliqué.

Pugu a raconté que les rapatriés qu’ils ont rencontrés dans les quatre régences/villes vivent dans la pauvreté. Après leur retour en Papouasie, les réfugiés n’ont pas été pris en charge par le gouvernement local et n’ont pas été acceptés par la communauté locale.

« Il y a des gens qui pensent qu’ils se sont enfuis dans les pays voisins, alors quand ils reviennent maintenant en Papouasie, nous n’avons pas besoin de nous occuper d’eux. Cette opinion est un gros problème pour nous. Pourquoi nous ne ferons pas quelque chose pour eux ? », a-t-elle demandé.

Pugu a fait savoir que ce livre est une suggestion pour le gouvernement indonésien, en particulier pour le gouvernement provincial de Papouasie, afin d’aborder les problèmes rencontrés par les réfugiés qui ont été rapatriés en Papouasie. Leur traitement peut se faire par le biais d’une coopération entre le gouvernement, les académiques, les hommes d’affaires, les leaders traditionnels, les leaders religieux et les leaders féminins afin qu’ils ne deviennent pas un fardeau pour le gouvernement local.

« Il faut leur donner un endroit où vivre et ensuite leur donner une aide sociale accompagnée d’une assistance pendant 5 à 10 ans pour qu’à la fin, ils puissent vivre indépendamment », a déclaré Pugu. (*)

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