Le cas de l’exploitation illégale de l’or se complique, MRPB : Nous allons réunir toutes les parties

L'équipe de l'Institut culturel du Conseil du peuple de Papouasie occidentale (MPRB) a effectué un audit du site d'exploitation illégale de l'or dans le village de Wasirawi, district de Masni, régence de Manokwari. - Jubi/Hans Arnold Kapisa

Manokwari, Jubi – Le Conseil du peuple de Papouasie occidentale (MRPB) organisera bientôt une réunion entre le gouvernement, les propriétaires de terres coutumières et les hommes d’affaires liés aux activités d’extraction de l’or dans le village de Wasirawi, district de Masni, régence de Manokwari.

Anthon Rumbruren, membre du MRPB, a expliqué que l’effort pour réunir les parties afin de trouver une solution commune a été fait après que l’équipe du MRPB ait inspecté le site minier.

« Vendredi dernier, l’équipe du MRPB a visité les sites et il est vrai qu’il y avait une activité minière qui n’était pas du tout contrôlée par le gouvernement, donc elle a été draguée par des investisseurs et des travailleurs illégaux », a rapporté Rumbruren, lundi (17/1/2022).

Il a rappelé que l’inspection a été réalisée après que le MPRB a reçu des plaintes de peuples autochtones. « Nous n’avons donc aucun autre intérêt, à part la protection du peuple papou et de ses richesses naturelles, qui est la tâche principale de cette institution après avoir reçu la plainte », a-t-il rappelé.

Il a également confirmé la présence de plus de 30 excavatrices appartenant à des financiers et à des travailleurs illégaux autour du barrage de la rivière Wariori. Ces engins de chantier ont été utilisés pour draguer des matériaux aurifères dans le village de Wasirawi.

Non seulement l’équipe du MRPB a effectué une surveillance sur le terrain, mais elle a également reçu des rapports directs de la communauté, selon lesquels il y avait de fréquents conflits entre les travailleurs miniers et les résidents locaux.

« Nous avons également reçu des rapports du public, selon lesquels il y a de fréquents conflits entre les mineurs illégaux et les propriétaires de terres coutumières », a-t-il relevé.

Il espère que la réunion prévue va permettre de trouver la meilleure solution pour que les activités minières soient mieux organisées dans un établissement agréé sous le contrôle des coopératives communautaires.

« Nous devons encourager les peuples autochtones à profiter des résultats de leurs richesses naturelles [plus] que les autres groupes engagés dans ces activités illégales », a-t-il souligné.

Monteur: Edho Sinaga

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