Jayapura, Jubi – Le chef du bureau de la sécurité alimentaire et de l’agriculture de Jayapura, Jean Hendrik Rollo, a dit que son bureau soutenait l’agriculture moderne afin d’accroître l’intérêt des gens, en particulier des jeunes, pour devenir agriculteurs.
« L’intérêt des jeunes pour devenir agriculteurs est encore très faible, il faut donc une nouvelle percée qui puisse susciter leur enthousiasme pour l’agriculture », a indiqué Jean Rollo lundi (15/1/2024) au bureau du maire de Jayapura.
Il a ajouté que l’agriculture moderne est une nécessité au milieu des progrès technologiques rapides pour attirer les jeunes à devenir agriculteurs, même si ce n’est qu’un travail d’appoint.
« Le but est d’augmenter le stock de produits alimentaires permettant à Jayapura de ne pas manquer d’aliments de base et dont le prix n’est pas cher. Plus on produit de produits de base, plus les prix sont abordables », a-t-il expliqué.
Selon lui, la nouvelle génération issue de familles d’agriculteurs va généralement à l’université, mais très peu retournent à l’agriculture.
« La mécanisation agricole peut encourager les familles d’agriculteurs à poursuivre leur activité malgré leurs études supérieures, en utilisant la technologie agricole pour cultiver les rizières ou les champs de plantation », a-t-il expliqué.
Il a précisé que l’agriculture qui utilise les avancées technologiques sous la forme d’outils et de machines agricoles tels que les moissonneuses-batteuses, les tracteurs à deux ou quatre roues et les repiqueuses de riz, crée non seulement de nouveaux emplois, mais augmente également la production agricole.
« On voudrait que les jeunes deviennent des agriculteurs, notamment en encourageant l’agriculture moderne. Les 21 000 hectares de terres du district de Muara Tami ont le potentiel pour être développés dans le secteur agricole », a-t-il assuré.
Jean Rollo est très motivé par ce projet, parce que la satisfaction des besoins alimentaires est une priorité, en particulier lors des fêtes religieuses, lorsque les besoins alimentaires augmentent et que les prix ne sont pas abordables.
« Il y a 126 groupes d’agriculteurs de 20 à 40 ménages chacun sur 4 000 ménages d’agriculteurs, soit un total de 12 000 agriculteurs », a-t-il déclaré. (*)
