Jayapura, Jubi – Le législateur papou, Namantus Gwijangge, a appelé le groupe de l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB), sous le commandement d’Egianus Kogeya, à respecter les droits de l’homme et le droit à la vie des civils dans les zones de conflit.
« Je dis cela au nom de l’humanité, de la valeur de l’unité, comme enfants de la même nation, et en défendant la dignité humaine avant tout. S’il y a des étrangers ou de nouvelles personnes qui entrent dans une région, il ne devrait pas y avoir d’actes barbares comme le meurtre de Michelle Kurisi Ndoga », a-t-il dit à Jubi lorsqu’il a été interviewé via son téléphone portable, lundi (4/9/2023).
Gwijangge a indiqué que la TPNPB devrait être tenu responsable de cet acte odieux parce qu’elle a commis l’erreur fatale de tirer sur une femme désarmée et de la tuer.
« La victime aurait dû être avertie qu’elle se trouvait dans un endroit dangereux. La TPNPB aurait dû la protéger et lui fournir une protection », a-t-il poursuivi.
« La TPNPB a commis une erreur fatale en soupçonnant une nouvelle résidente d’être un agent des services de renseignement. La TPNPB doit prouver cela, mais pas en la tuant », a-t-il ajouté.
« La TPNPB doit être responsable de cet acte cruel et barbare car la victime est une femme. Les femmes sont protégées partout, dans les guerres coutumières comme dans les guerres d’État. La TPNPB doit être responsable de cet acte maléfique, cruel, non civilisé et inhumain », a-t-il expliqué.
Gwijangge ne comprend pas comment une femme peut se trouver seule dans un endroit aussi dangereux. La police doit découvrir qui a conduit la victime dans cette zone, dans quel but, qui l’a envoyée et qui elle allait rencontrer.
« Cette affaire doit être rendue publique de manière transparente pour permettre à la famille de la victime d’obtenir des informations claires et des enquêtes approfondies », a-t-il déclaré. (*)
