La TPNPB affirme que 13 soldats des TNI sont morts lors de l’attaque de Nduga

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Seby Sambom, porte-parole de l'Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB). - Documentation personnelle

Nabire, Jubi – L’Armée de libération nationale de Papouasie occidentale (TPNPB) affirme que 13 soldats des Forces armées indonésiennes (TNI) sont morts dans une série d’échanges de tirs dans le district de Mugi, régence de Nduga, dans la province de Papouasie des hautes terres. C’est ce qu’a dit le porte-parole de la TPNPB, Sebby Sambom, dans un communiqué de presse écrit lundi (17/4/2023).

Sambom a révélé avoir reçu un rapport des troupes de la TPNPB dans le district de Mugi, dirigées par Perek Jelas Kogoya. « On nous a rapporté qu’ils avaient réussi à attaquer un poste militaire indonésien dans le district de Mugi, régence de Nduga, et qu’ils avaient réussi à abattre 13 soldats des TNI », a écrit Sambom dans sa déclaration à la presse.

Il a indiqué qu’ils avaient également saisi des armes à feu et des munitions sur les soldats des TNI décédés. Selon Sambom, les corps des 12 soldats des TNI n’ont pas encore été évacués par les forces de sécurité.

« Les TNI ont annoncé que seul un membre avait été tué et qu’un seul corps avait été évacué. Les 12 autres corps n’ont pas été évacués », a indiqué Sambom.

Sambom a ajouté que neuf soldats des TNI avaient été capturés par les troupes du TPNPB samedi. Ils ont été exécutés dimanche (16/4/2023). « Ce nombre a été confirmé par le chef de la TPNPB de Ndugama Darakma », a ajouté Sambom.

Le 7 février 2023, le groupe de la TPNPB dirigé par Egianus Kogoya a incendié un avion Pilatus appartenant à Susi Air après avoir atterri et débarqué des passagers sur la piste de Paro, dans la régence de Nduga, dans la province de Papouasie des hautes terres. Ils ont également pris en otage le pilote de l’avion, Philip Mark Mahrtens. Depuis lors, les TNI/Police nationale (Polri) ont mené des opérations pour libérer Mahrtens jusqu’à ce qu’une fusillade éclate dans le district de Mugi, samedi.

Dimanche, les TNI ont annoncé qu’un seul soldat, Miftahul Arifin, était mort lors d’une fusillade dans le district de Mugi, samedi. Les TNI ont également admis que l’on ne savait pas où se trouvaient plusieurs soldats des TNI depuis samedi.

Lundi, CNN Indonesia a rapporté la déclaration du chef du personnel des TNI, Bambang Ismawan, qui a déclaré que quatre soldats des TNI dans le district de Mugi étaient rentrés, mais que cinq autres soldats étaient toujours recherchés. (*)

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