La TPNPB accuse les TNI d’avoir incendié des maisons et agressé des civils à Ilaga, faisant un mort et deux blessés graves

TPNPB
Illustration de munitions d'armes à feu. - Pixabay

Nabire, Jubi – Le Commandement de la zone de défense (Kodap) XVIII/ Puncak Ilaga de l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB) a accusé les Forces armées indonésiennes (TNI) d’avoir incendié des maisons et d’avoir maltraité des civils, ce qui a fait un mort et deux blessés graves.

Le commandant des opérations de Kodap XVIII/Puncak Ilaga, Numbuk Telengen, a signalé via son téléphone portable le dimanche 4 février 2024 à 16:15 que les TNI était à la poursuite de membres de la TPNPB.

Auparavant, les membres de la TPNPB avaient réussi à emporter des armes à l’aéroport d’Amenggaru, à Ilaga. Parce qu’ils n’ont pas trouvé les membres de la TPNPB, les membres des TNI auraient torturé trois civils et brûlé leurs maisons.

« L’un des civils torturés est décédé, et deux autres civils torturés par les forces de sécurité sont toujours soignés chez eux », a dit le porte-parole de la TPNPB, Sebby Sambom, à Jubi via le service de messagerie WhatsApp, lundi (5/1/2024).

Sambom a affirmé avoir reçu un rapport officiel concernant l’incident de la part de la direction de la TPNPB à Ilaga.

Sambom a ajouté que les TNI avaient également brûlé des maisons dans les villages d’Agayome et de Yenggerenok.

« Dans les opérations menées dans les deux villages, les forces coloniales indonésiennes (TNI) ont interrogé, battu, maltraité et brûlé les maisons des habitants. L’opération dans le village d’Agayome a été menée par le Commandement du district militaire (Kodim) de la régence de Puncak. L’opération dans le village de Yengerenok a été menée par des membres des TNI du poste de Gome », a-t-il détaillé.

Sambom a précisé qu’en plus de brûler les maisons des habitants, un pasteur nommé Eriak Waker et plusieurs résidents ont été interrogés et agressés.

« On considère que les TNI ont violé le droit humanitaire en persécutant les civils et les pasteurs et en brûlant les maisons des gens. Ils devraient poursuivre la TPNPB et non les civils », a-t-il poursuivi.

Dans un rapport précédent, les forces conjointes des TNI / de la Polri ont affirmé avoir tué un membre de la TPNPB nommé Warinus Murib lors d’une fusillade après l’incendie du Centre de santé communautaires (Puskesmas) d’Omukia le samedi (3/2/2024) dans le district d’Omukia, régence de Puncak, province de Papouasie centrale.

« Au cours de l’incident, les forces conjointes ont également réussi à arrêter deux personnes soupçonnées de faire partie de la TPNPB, portant les initiales AM et DK, qui ont été blessées », a dit Bayu Suseno, chef des relations publiques pour l’Opération de paix de Cartenz 2024, dimanche (4/2/2024) à Jayapura.

Selon Bayu, au cours de la fusillade, les forces conjointes ont également réussi à mettre la main sur plusieurs éléments de preuve appartenant au groupe TPNPB de la région de Kepala Air, dirigé par Jacky Murib, tels que des armes à feu, des drapeaux de l’Étoile du matin et des munitions. (*)

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