La police provinciale de Papouasie enquête sur les voies logistiques de la TPNPB

TPNPB
Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius D. Fakhiri, vendredi (8/9/2023) à Jayapura - Jubi/Alexander Loen

Jayapura, Jubi – La police provinciale de Papouasie enquête sur le flux de distribution logistique de l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale. C’est ce qu’a annoncé vendredi (22/9/2023) le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius Fakhiri, à Jayapura.

Selon Fakhiri, les enquêteurs continuent de développer l’enquête sur le cas de YT, un distributeur présumé de denrées alimentaires et un collecteur de fonds pour le groupe TPNPB dans la régence de Nduga, dirigé par Egianus Kogoya. YT est un conducteur de speed boat qui a été arrêté par la par la force opérationnelle de maintien de l’ordre de l’Opération de paix de Cartenz le 7 septembre 2023 à Agats, la capitale de la régence d’Asmat, dans la province de Papouasie du Sud.

Fakhiri a dit que les voies de distribution des marchandises du TPNPB doivent être examinées afin que les forces de sécurité puissent couper ces voies. « J’ai dit plusieurs fois qu’on va étudier les voies logistiques de la TPNPB petit à petit, avec précaution et prudence. Ensuite, on va couper ce flux logistique », a-t-il dit.

Selon Fakhiri, l’enquête portera sur les voies de distribution des denrées alimentaires, des armes à feu et des munitions pour le groupe d’Egianus Kogoya.

« Cela doit être fait avec précaution. Si les agents de sécurité ont vu qu’il y a des gens qui soutiennent la TPNPB, alors on va rompre cette voie de distribution logistique. De plus, on va aussi s’intéresser à d’autres personnes qui pourraient être impliquées », a-t-il continué.

Bien que plusieurs personnes soupçonnées d’être associées au groupe d’Egianus Kogoya aient été arrêtées, Fakhiri rappelle toujours à son personnel qu’il faut privilégier la prudence afin d’éviter les arrestations erronées qui donnent une mauvaise image des forces de sécurité.

« Je demande à tous les membres des forces de sécurité de s’assurer que leurs cibles sont bien des membres de la TPNPB. Si c’est le cas, arrêtez-les immédiatement et sans hésitation », a-t-il déclaré. (*)

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