La police provinciale de Papouasie annonce 9 zones vulnérables aux troubles de la sécurité

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Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius D. Fakhiri, à Jayapura, mardi (3/1/2023). - Jubi/Alexander Loen

Jayapura, Jubi – La police provinciale de Papouasie a annoncé neuf zones vulnérables aux troubles de la sécurité. Jayapura et la régence de Jayapura ont été inclus dans la liste parce que des sympathisants du gouverneur de Papouasie, Lukas Enembe, ont résisté à l’arrestation d’Enembe par la Commission d’éradication de la corruption (Komisi Pemberantasan Korupsi/KPK) à Jayapura, mardi (10/1/2023).

Les autres régions sont les régences de Pegunungan Bintang Bintang, Yahukimo, Nduga, Puncak, Dogiyai, Paniai et Intan Jaya. « Dans ces régions, on fait plus attention et on assure plus de sécurité que dans les autres régions. On espère qu’à l’avenir la situation sécuritaire dans les neuf régions sera encore meilleure », a dit le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius D Fakhiri, à Jayapura, mercredi (11/1/2023).

Concernant les effectifs supplémentaires, Fakhiri a indiqué que le chef de la police nationale (Kepolisian Republik Indonesia/Polri) a préparé 1 000 membres de la Brigade mobile (Brigade Mobil/Brimob) venant de l’extérieur de la Papouasie qui seront détachés en Papouasie au cas où les troubles de la sécurité s’aggraveraient en Papouasie. La police provinciale de Papouasie a également demandé deux unités supplémentaires de la brigade mobile au niveau de la compagnie pour sécuriser l’élection générale de 2024 dans plusieurs zones vulnérables.

« En ce qui concerne les effectifs, j’ai discuté avec le chef de Polri. Les effectifs préparés ne sont pas ceux qui ont servi dans l’opération de paix de Cartenz ou l’opération Rasaka de Cartenz », a-t-il ajouté.

Fakhiri a continué que dans un avenir proche, la police provinciale de Papouasie va évaluer toutes les perturbations de sécurité qui se produisent en Papouasie afin de formuler des mesures de soutien pour aider à renforcer les unités de police dans les neuf zones vulnérables.

« L’une des choses importantes concernant la sécurité en Papouasie est le chef régional. On espère que les chefs des police des stations (Kepolisian Resor/Polres) et les commandants des districts militaires pourront approcher les membres du groupe armé de l’Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (Tentara Pembebasan Nasional Papua Barat/TPNPB) pour leur demander d’abandonner leurs armes et de retourner participer au développement de leurs villages respectifs », a-t-il déclaré.

Parallèlement, la situation à Jayapura est sûre et propice après l’arrestation du gouverneur Lukas Enembe par le KPK mardi (10/1/2023) après-midi dans un restaurant.

Le chef de la police de la ville de Jayapura, Victor Dean Mackbon, a raconté que lorsque Enembe a été emmené au siège de Brimob, un petit groupe a essayé de le bloquer, mais ils ont été repoussés. (*)

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