La police désigne trois suspects dans l’affaire de l’incendie du marché de Waghete

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Le marché de Waghete, dans la régence de Deiyai, dans la province de Papouasie centrale, a été incendié par une foule lundi (12/12) après que des rumeurs se soient répandues selon lesquelles un habitant avait développé des démangeaisons après avoir essayé des vêtements qu'il voulait acheter. - (Antara/HO/Documents personnels)

Jayapura, Jubi – La police du district (Kepolisian Resor/Polres) de Deiyai a nommé trois suspects en rapport avec l’incendie du marché de Waghete, dans la régence de Deiyai, province de Papouasie centrale, lundi (12/12/2022).

Le chef des relations publiques de la police provinciale de Papouasie, Ahmad Kamal, a dit qu’au début, 11 personnes ont été arrêtées et qu’après un examen approfondi par les enquêteurs, trois personnes ont été désignées comme suspectes d’incendie criminel.

L’incendie du marché a été caractérisé par une émeute qui a blessé quatre personnes dont un soldat, Toni. Les trois personnes désignées comme suspectes sont DD, AD et MM, tandis que les huit autres personnes ont été renvoyées chez elles.

50 étals du marché de Waghete ont été incendiés lors de l’incident qui a commencé lorsqu’un habitant a signalé qu’il avait la peau qui lui démangeait après avoir essayé des vêtements qu’il voulait acheter. Cela a alors provoqué la colère des résidents.

En conséquence, il y a eu une dispute qui a conduit à l’incendie du marché par un groupe de personnes.

« Il n’y a pas eu de décès dans l’incident, mais quatre personnes ont été blessées et traitées dans les hôpitaux généraux régionaux de Madi et Nabire », a indiqué Kamal à Jayapura, samedi (17/12/2022).

D’après les rapports reçus, la situation de la sécurité et de l’ordre public à Deiyai est redevenue propice et les activités communautaires sont revenues à la normale.

« On espère que les habitants de la régence de Deiyai vont continuer à maintenir la situation de sécurité et d’ordre public pour rester en sécurité et à l’aise, et ne pas être facilement provoqués par des questions fausses ou des canulars qui ont été distribués délibérément par des parties irresponsables », a déclaré Kamal. (*)

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