La manifestation de l’AMP à Bali est à nouveau bloquée par des organisations communautaires

Bali
Illustration de la persécution. - IST

Jayapura, Jubi – L’Alliance des étudiants papous (AMP) de Bali n’a pas réussi à organiser une manifestation pacifique samedi (1/4/2023) après avoir été bloquée et attaquée par la masse de l’organisation communautaire Patriot Garuda Nusantara (PGN) à l’université Udayana, à Denpasar, Bali. C’est ce qu’a fait savoir le coordinateur de la manifestation de l’AMP, Herry Meaga, dans une déclaration écrite à la presse, samedi (1/4/2023).

Meaga a dit que la manifestation devait se tenir au rond-point du feu rouge de Jendral Sudirman, Denpasar. Cependant, les masses de l’AMP de Bali ont été bloquées par les masses du PGN à côté du couloir de la faculté de tourisme de l’université Udayana. « Les masses de PGN avaient déjà gardé le passage à la sortie de la Faculté de tourisme », a-t-il dit.

Selon Meaga, un certain nombre de personnes soupçonnées d’appartenir aux services de renseignement ont surveillé le point de rassemblement des masses de l’AMP qui allaient manifester. « Quand les manifestants se sont rassemblés, il y avait déjà plusieurs membres des services de renseignement qui les surveillaient. Quand les manifestants sont arrivés au point de rassemblement sur Jalan Daut Puri Klod, les membres de l’organisation communautaire s’y trouvaient déjà. Les manifestants ont été confrontés aux masses de PGN », a-t-il indiqué.

Meaga a ajouté que son parti avait négocié avec quelques coordinateurs de masse de PGN devant la Faculté de tourisme afin qu’ils puissent continuer leur manifestation. Le coordinateur de terrain de l’AMP a tenté de calmer les manifestants, mais la masse de PGN a continué à pousser les manifestants de l’AMP et a tenté de s’emparer d’un certain nombre d’outils de manifestation de l’AMP.

« Le coordinateur de terrain a demandé aux manifestants de se retirer car la masse de l’organisation communautaire continuait à nous frapper et à nous jeter des bouteilles, des pierres et de la sauce pimentée. Certains camarades ont été frappés dans les yeux avec de la sauce pimentée. Les manifestants se sont ensuite retirés vers le point de rassemblement car l’organisation communautaire continuait à jeter des pierres », a-t-il raconté.

Meaga a précisé qu’un certain nombre de manifestants ont été blessés après avoir été frappés. Les victimes comprenaient Wemi (frappé par une pierre à la tête), Gabi (frappé par la foule de PGN et frappé par une pierre à la tête), Yohanes (frappé par une pierre à la tête), Bolikam (blessé à l’orteil par un bambou), Erik W. (frappé par une pierre à la jambe), Paman (frappé par une pierre à la jambe), Kepno (frappé par une pierre à la jambe et frappé par un coup de poing), Mote (irritation due à l’eau pimentée), Tapo (main meurtrie frappée par un bâton en bois), Ampix (dos du corps meurtri par une pierre), Herry (irritation due à l’eau pimentée), Andi (irritation due à l’eau pimentée).

« Beaucoup de matériel de manifestation a été détruit, y compris plusieurs affiches et des cordes de commandement. Les cercueils symbolisant les droits de l’homme et la démocratie ont été saisis et des banderoles ont aussi été déchirées », a déclaré Meaga. (*)

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