La Fondation SAPA identifie les besoins en développement des ressources humaines en Papouasie

SAPA
La Fondation Syena Ahoro Papua (Fondation SAPA) a tenu une discussion de groupe avec le BPSDM de Papouasie et l'Université James Cook de Singapour lundi (20/2/2023) à Jayapura pour concevoir un programme d'éducation - Jubi/Theo Kelen

Jayapura, Jubi – La Fondation Syena Ahoro Papua (Fondation SAPA) a organisé une discussion de groupe dans le hall de l’Agence de développement des ressources humaines (Badan Pengembangan Sumber Daya Manusia/BPSDM) de Papouasie lundi (20/2/2023) à Jayapura. La discussion a eu lieu pour identifier les besoins et le développement des ressources humaines en Papouasie.

La discussion de groupe organisée par la fondation SAPA faisait partie du programme de développement des ressources humaines dans le domaine de l’éducation sous la direction de BPSDM de Papouasie et de l’Université James Cook de Singapour. Un certain nombre de parties prenantes ont assisté à la discussion, notamment le synode du GKI en Papouasie, la Fondation de l’éducation chrétienne de Papouasie (Yayasan Pendidikan Kristen Papua) et la fondation Ottow et Geissler.

La présidente de la Fondation SAPA, Christywella Saroy, a dit que la discussion était basée sur les chiffres de l’indice de développement humain en Papouasie pour développer un programme de développement des ressources humaines avec le BPSDM de Papouasie et l’Université James Cook à Singapour. « On a choisi l’Université James Cook parce qu’elle est assez proche de l’Indonésie et qu’elle est l’une des meilleures universités du monde », a indiqué Saroy à Jubi.

Saroy a ajouté qu’en 2022, la Fondation SAPA a envoyé huit personnes étudier à l’Université James Cook et cinq autres à l’Université Monash en Australie. Elle espère que les étudiants seront en mesure de rentrer chez eux et de contribuer au développement des ressources humaines en Papouasie.

« On espère qu’ils peuvent être bien accompagnés dans leurs études. De plus, on espère qu’après avoir obtenu leur diplôme, ils vont retourner en Papouasie pour créer de meilleures ressources humaines papoues », a-t-elle poursuivi

Le secrétaire du département des ressources humaines et de la culture du GKI en Papouasie, le révérend Samuel Koirewoa, a déclaré que le développement des ressources humaines en Papouasie nécessite la synergie de diverses parties. Selon Koirewa, la coopération entre la Fondation SAPA et l’Université James Cook est une étape importante pour sensibiliser au développement des ressources humaines en Papouasie.

Il a constaté qu’il faut une longue lutte pour développer les ressources humaines en Papouasie. Cette lutte doit être accompagnée d’actions concrètes, de motivation et de travail correct, afin que le rêve de réaliser des ressources humaines papoues supérieures devienne réalité.

« Aujourd’hui, on voit que l’état des écoles dans les zones urbaines est encore décent, mais que l’état des écoles dans les villages est très mauvais. Les enseignants ne sont pas là. Alors qui va enseigner aux enfants ? » a-t-il révélé.

Selon lui, la présence de fondations concernées par le développement des ressources humaines en tant que partenaires du gouvernement doit encore être soutenue. Ceci est nécessaire pour encourager l’accélération du changement que le pays envisage. (*)

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