Jackub Fabian Skrzypsi, condamné pour trahison, est désormais en liberté conditionnelle

Jackub Fabian Skrzypsi
Jackub Fabian Skrzypsi, un Polonais condamné pour trahison, est en liberté conditionnelle depuis le 22 septembre 2023. - Jubi/Theo Kelen

Jayapura, Jubi – Jackub Fabian Skrzypsi, un citoyen polonais condamné pour trahison, est en liberté conditionnelle depuis le 22 septembre 2023 depuis le Centre correctionel d’Abepura, à Jayapura, dans la province de Papouasie. Cette information a été communiquée par son avocate, Latifah Anum Siregar, vendredi (27/10/2023) à Jayapura.

« Il a purgé cinq ans d’une peine totale de sept ans, soit les deux tiers de sa peine. Il peut donc déjà bénéficier d’une libération conditionnelle », a dit Anum.

Le 2 mai 2019, le tribunal de Wamena a condamné Jackub Fabian Skrzypsi à 5 ans de prison. Un autre accusé dans la même affaire, Simon Carlos Magal, a été condamné à 4 ans de prison.

Tous deux ont été reconnus coupables d’avoir participé au commerce d’armes avec l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB).

Jackub Fabian Skrzypsi et Simon Carlos Magal ont fait appel devant le tribunal provncial à Jayapura, et leur appel a été rejeté.

Le citoyen polonais a alors déposé un recours devant la Cour suprême. Le 20 novembre 2019, la Cour suprême a rejeté l’appel et a condamné Skrzypsi à 7 ans d’emprisonnement.

Anum a ajouté que la procédure de libération conditionnelle de Skrzypsi avait pris beaucoup de temps parce qu’elle nécessitait l’autorisation d’Interpol. « La procédure de libération conditionnelle est très longue et comprend des procédures générales et spéciales, des lettres d’autorisation et de notification d’Interpol, des garanties de la part de l’ambassadeur de Pologne en Indonésie et des citoyens locaux », a-t-elle détaillé.

Anum a indiqué que pendant la période de liberté conditionnelle, Skrzypsi doit se présenter tous les mois au bureau correctionnel (Bapas) et au bureau de l’immigration de Papouasie. Anum a ajouté que Skrzypsi n’est pas autorisé à quitter l’Indonésie avant 2025.

« Il doit se présenter le 10 de chaque mois et sera libéré sans condition en octobre 2025. Comme garant, je vais l’accompagner et assurer le suivi de son rapport mensuel. Il peut aller en dehors de la Papouasie tant qu’il est encore en Indonésie, avec la permission de Bapas, pour pouvoir faire des rapports mensuels dans d’autres régions. Comme il est ressortissant étranger, le service de l’immigration doit être impliqué. C’est le premier condamné qui doit faire un rapport obligatoire au service de l’immigration tous les mois », a-t-elle déclaré. (*)

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *