DPR de Papouasie : Le gouvernement ne doit pas avoir peur d’établir un tribunal des droits de l’homme en Papouasie

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Le président du groupe spécial de DPR de Papouasie, John N.R. Gobai (à gauche), s'entretient avec le président de la faction du Parti du mandat national (Partai Amanat Nasional/PAN) de la Commission II de DPR, Guspardi (au centre) et un représentant de la communauté d'Intan Jaya, Bartolomeus Mirip

Jayapura, Jubi – Le président du groupe spécial du Chambre des représentants du peuple papou (Dewan Perwakilan Rakyat/DPR Papua), John N.R. Gobai, a dit que le gouvernement central ne devrait pas avoir peur d’établir un tribunal des droits de l’homme en Papouasie. L’établissement d’un tribunal des droits de l’homme en Papouasie est considéré comme important puisque de nombreux cas de violations des droits de l’homme ont eu lieu en Papouasie.

« Le gouvernement central a déjà établi un tribunal de la corruption et un tribunal industriel en Papouasie. Pourquoi elle ne peut pas établir un tribunal des droits de l’homme en Papouasie ? Un tribunal des droits de l’homme doit également être établi en Papouasie », a indiqué Gobai par téléphone, lundi (22/8/2022).

Gobai a affirmé que si les cas de violations des droits de l’homme en Papouasie sont jugés à Makassar, cela n’aura aucun impact sur les Papous indigènes, en particulier sur les familles des victimes. La longue distance entre la Papouasie et Makassar, dans le sud de Sulawesi, rend également difficile l’obtention d’une protection juridique pour les témoins et les victimes de violations des droits de l’homme en Papouasie.

« Le peuple papou, en tant que victime de violations des droits de l’homme, attend également toujours une certitude juridique dans le règlement de divers cas de violations des droits de l’homme en Papouasie. Il serait idéal si un tribunal des droits de l’homme était établi en Papouasie et si le procès de l’affaire Paniai sanglant se tenait en Papouasie », a-t-il assuré.

Selon Gobai, le gouvernement ne devrait pas avoir peur d’établir un tribunal des droits de l’homme en Papouasie, puisque cela est conforme à l’article 45 de la Loi n° 21/2001 sur l’autonomie spéciale de la Papouasie (Loi sur l’autonomie spéciale de la Papouasie). Pour réaliser cette initiative, Gobai a estimé que le gouvernement central devait se coordonner avec le tribunal de Jayapura.

« Nous demandons au président de la République d’Indonésie et à la Cour suprême de créer un tribunal des droits de l’homme en Papouasie pour le procès de l’affaire du Paniai sanglant, afin que le public puisse suivre le processus de jugement de cette affaire et constater le sérieux du gouvernement dans la résolution des cas de violations des droits de l’homme et l’application de la loi et des droits de l’homme dans cette affaire de Paniai », a-t-il demandé. (*)

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