Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie se concentre sur la surveillance des zones de conflit armé en Papouasie

conflit armé
Illustration d'armes - Jubi/IST

Jayapura, Jubi – Le chef de la Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie, Frits Ramandey, a dit qu’en 2024, son bureau va se concentrer sur la surveillance d’un certain nombre de zones de conflit armé à la terre de Papouasie. C’est ce qu’a dit Ramandey mercredi (17/1/2024) à Jayapura, en Papouasie.

« Le potentiel de conflit armé dans plusieurs régions de la terre de Papouasie sera notre préoccupation en matière de surveillance », a-t-il dit.

Ramandey a indiqué que les zones de conflit armé à surveiller sont réparties dans quatre provinces. Dans la province de Papouasie, la Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie va surveiller les régences de Keerom et de Kepulauan Yapen

Dans la province de Papouasie centrale, la Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie va surveiller les régences de Dogiyai, Paniai, Intan Jaya, Mimika, Puncak et Puncak Jaya. Dans la province de Papouasie des hautes terres, la Commission va surveiller les régences de Nduga, Yahukimo et Jayawijaya. La Commission nationale des droits de l’homme de Papouasie va également surveiller la régence de Maybrat dans la province de Papouasie du Sud-Ouest.

Ramandey a précisé que la surveillance des différentes zones de conflit armé faisait partie du programme stratégique de la Commission nationale des droits de l’homme pour 2024, qui vise à promouvoir les droits de l’homme dans les six provinces de la terre de Papouasie.

Ramandey a ajouté que le dialogue était nécessaire pour mettre fin à la violence et au conflit armé dans la terre de Papouasie. Il a fait observer que l’expansion régionale et la formation de nouvelles régions autonomes ont tendance à déclencher la violence parce qu’elles n’impliquent souvent pas la participation du public.

Selon Ramandey, en 2023, divers incidents violents se sont produits, causant la mort de 40 personnes, des blessures à 41 personnes, la prise en otage d’une personne et la disparition d’une autre. Il a exhorté le gouvernement à engager le dialogue avec l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPNPB).

Ramandey a également demandé que l’opération de paix Cartenz se concentre sur le rétablissement de la sécurité et de l’ordre public dans les zones sujettes à la violence armée. (*)

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