Chef de la Polda de Papouasie assure que les demandes du pilote de Susi Air ont été satisfaites

Susi Air
Le chef de la police provinciale (Polda) de Papouasie, Mathius Fakhiri, lundi (26/2/2024) à Jayapura, province de Papouasie. - Jubi/Alexander Loen

Jayapura, Jubi – Le chef de la police provinciale de Papouasie, Mathius Fakhiri, a dit qu’un certain nombre de demandes du pilote de Susi Air, Phillip Mark Mehrtens, retenu en otage par l’Armée de libération nationale de Nouvelle-Guinée occidentale (TPBPB) depuis le 7 février 2023, ont été satisfaites et livrées. Il s’agissait notamment de médicaments contre l’asthme, de bougies d’aromathérapie et de désinfectant.

Fakhiri a fait cette déclaration mardi (27/2/2024) à Jayapura, en Papouasie. « On a aussi communiqué cela à l’attaché de police néo-zélandais en Indonésie, Paul Borrel, pendant sa visite à Jayapura », a indiqué Fakhiri.

Le groupe de la TPNPB dirigé par Egianus Kogoya a pris Phillip Mark Mahrtens en otage et a mis le feu à l’avion de Susi Air qu’il pilotait après l’atterrissage de son avion le 7 février 2023 sur la piste d’atterrissage de Paro, régence de Nduga, province de Papouasie des hautes terres.

Fakhiri a affirmé que la police avait ouvert un espace à toute personne capable de répondre aux besoins de Phillip Mark Mehrtens. Selon lui, les forces de sécurité sont également prêtes à aider le pilote néo-zélandais s’il est malade ou s’il a besoin de médicaments, de chaussures et de nourriture.

« On espère que le pilote peut continuer à recevoir un soutien logistique et d’autres choses importantes comme des médicaments, pour qu’il ne manque pas de nourriture et qu’il reste en bonne santé », a espéré Fakhiri.

Fakhiri a expliqué qu’entre novembre 2023 et début janvier 2024, son parti espérait parvenir à un accord pour négocier la libération du pilote de Susi Air. Cependant, Fakhiri a estimé que d’autres parties ont délibérément entravé les négociations, de sorte que l’accord n’a pas pu être conclu.

« On voit que d’autres partis utilisent cette affaire pour la lier à la question de l’indépendance de la Papouasie », a-t-il poursuivi.

Fakhiri espère également que le gouvernement néo-zélandais fera confiance à l’Indonésie pour obtenir la libération de Mehrtens. « D’autres parties essaient toujours de se rapprocher du gouvernement néo-zélandais, en utilisant la question des otages pour les impliquer. On espère que le gouvernement néo-zélandais n’accèdera pas à cette demande », a-t-il encore espéré.

Fakhiri a déclaré que les autres partis étaient plus préoccupés par leurs propres intérêts. « Certains d’entre eux, comme Benny Wenda et Sebby Sembom, parlent toujours à l’étranger de la question de la Papouasie », a déclaré Fakhiri. (*)

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