Le témoignage du fugitif de l’affaire Mimika, Roy Marthen Howay, doit encore être examiné

Mimika
Capture d'écran vidéo de la confession de Roy Marthen Howay - Jubi

Jayapura, Jubi – Le membre de la Chambre des représentants (Dewan Perwakilan Rakyat/DPR) de Papouasie, Laurenzus Kadepa, a dit que le témoignage de Roy Marthen Howay via des enregistrements vidéo doit être vérifié par les parties concernées.

Roy Marthen Howay est l’un des quatre civils soupçonnés d’avoir tué et mutilé quatre habitants de Nduga, dans la régence de Mimika, le 20 août 2022. Il est maintenant un fugitif de la police.

Laurenzus Kadepa, membre de la commission du gouvernement, de la politique, du droit, des droits de l’homme et de la sécurité du Chambre des représentants (Dewan Perwakilan Rakyat/DPR) de Papouasie, a indiqué que le témoignage de Roy Howay ne devait pas être ignoré ou rejeté comme une déformation des faits.

Cependant, les parties concernées doivent enquêter et confirmer la véracité de la confession de Roy Howay. Y avait-il un autre motif derrière le meurtre et la mutilation, ou s’agissait-il d’une affaire purement criminelle comme les résultats de l’enquête de police ?

« J’ai regardé et entendu le témoignage vidéo du fugitif dans l’affaire Mimika. En effet, le témoignage est différent des résultats de l’enquête et de l’investigation de la police, mais je pense que le témoignage ne doit pas être ignoré et doit être examiné », a affirmé Laurenzus Kadepa lors d’un contact avec Jubi, jeudi (06/10/2022).

Selon lui, la police a déclaré que le motif du meurtre de Mimika était criminel car les coupables ont pris l’argent de la victime. L’information initiale concernant la transaction prévue d’armes à feu et de munitions n’était qu’une invention des auteurs.

« Cependant, cela est différent du témoignage du fugitif à travers sa vidéo qui circule. C’est pourquoi il faut le rechercher. Est-ce qu’il y avait un autre motif derrière le meurtre ou est-ce que c’était un crime simple ? » a-t-il questionné.

L’homme politique du Parti démocratique national a déclaré qu’en plus de la Commission nationale des droits de l’homme, il faut une autre équipe indépendante pour enquêter sur la véracité du témoignage du suspect fugitif. Il espère également que la Commission nationale des droits de l’homme finalisera bientôt les résultats de son enquête sur l’affaire Mimika.

« Dans la vidéo, le suspect fugitif a confié qu’il aurait pu se rendre, mais qu’il était inquiet pour sa sécurité. S’il se rend lui-même, qui garantira sa sécurité et sa sûreté. Est-ce l’Agence pour la protection des témoins et des victimes ou une autre institution ? » a-t-il poursuivi.

Dans un enregistrement vidéo reçu par la rédaction de Jubi, Roy Marthen Howay a assuré qu’il n’était pas au courant de l’affaire de meurtre.

On lui a seulement dit de rechercher des acheteurs d’armes à feu par quelqu’un qu’il a appelé Jack ou le père de Lala et on lui a promis une récompense.

Après avoir récupéré les acheteurs potentiels, Roy Howay les a conduits au lieu de transaction prévu. Après la transaction, il a immédiatement quitté les lieux sur une moto et n’a pas su ce qui s’est passé par la suite.

Roy Marthen Howay a également confié qu’il aurait pu se rendre, mais qu’il était inquiet pour sa sécurité.

« J’aurais pu me rendre, mais j’avais peur des risques. Je ne crois pas les membres des Forces armées indonésiennes (Tentara Nasional Indonesia/TNI) qui ont été arrêtés, pourquoi des personnes entraînées seraient-elles arrêtées si rapidement ? », a questionné Roy Howay dans son enregistrement vidéo. (*)

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