Secrétaire général de l’AMAN : Le projet de loi sur les peuples autochtones n’a pas été adopté par la Chambre des représentants car il a été rejeté par les factions PDIP et Golkar

les peuples autochtones
La secrétaire générale de l'AMAN, Rukka Sombolinggi (à droite), avec le régent de Jayapura, Mathius Awoitauw, lors de l'ouverture du 6ème KMAN, le 24 octobre 2022-MC.KMAN VI

Jayapura, Jubi – L’Alliance des peuples autochtones de Nusantara (Aliansi Masyarkat Adat Nusantara/AMAN) a dit que l’une des raisons pour lesquelles le projet de loi sur les peuples autochtones n’a pas été adopté depuis plus de 10 ans est qu’il a été rejeté par deux factions en Chambre des représentants.

Les deux factions sont le Parti démocratique indonésien de lutte (Partai Demokrasi Indonesia Perjuangan/PDIP) et la faction Golkar (Golongan Karya).

Cette affirmation a été faite par la secrétaire général de l’AMAN, Rukka Sombolinggi, lors d’un dialogue avec les participants du 6ème Congrès des peuples autochtones de Nusantara (Kongres Masyarakat Adat Nusantara/KMAN) au stade Barnabas Youwe, Sentani, régence de Jayapura, jeudi (27/10/2022).

« Le PDIP détient actuellement la direction de la Chambre des représentants, mais n’approuve pas la ratification de ce projet de loi. Ces deux partis (PDIP et Golkar) n’ont pas approuvé le projet de loi sur les peuples autochtones. S’il y a des membres ou des administrateurs d’AMAN qui rejoignent ces deux partis, il faut leur rappeler ou simplement quitter le parti », a indiqué Rukka Sombolinggi.

Selon lui, les membres ou les administrateurs de l’AMAN, qui sont des autochtones de divers territoires autochtones d’Indonésie, ne justifient pas de rejoindre de tels partis puisqu’ils ne montrent pas leur alignement sur les peuples autochtones.

« C’est une note importante pour nous tous, car actuellement le projet de loi sur les peuples autochtones n’est pas devenu une loi parce qu’il est bloqué par ces deux partis », a-t-elle rappelé.

Selon elle, les deux partis ne se sont pas mis d’accord sur la promulgation du projet de loi sur les peuples autochtones, arguant que le projet de loi entrave les investissements et ramène le féodalisme.

« En fait, ce sont eux qui dansent avec les propriétaires du capital », a-t-elle déclaré. (*)

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